La prise en charge d’un proche âgé : définition, vécu et perceptions d’aidants familiaux

La prise en charge d’un proche âgé : définition, vécu et perceptions d’aidants familiaux

La prise en charge d’un proche âgé : définition, vécu et perceptions d’aidants familiaux

La prise en charge d’un proche âgé : définition, vécu et perceptions d’aidants familiauxs

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Référence bibliographique [169]

Lessard, Valérie. 2011. «La prise en charge d’un proche âgé : définition, vécu et perceptions d’aidants familiaux». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire propose l’étude de la situation des aidants familiaux d’un proche atteint d’Alzheimer.» (p. vi)

Questions/Hypothèses :
L’auteure pose la question suivante: «A-t-on bien considéré l’impact à moyen et à long termes de cette charge sur l’aidant principal qui est, de son côté, entouré d’un réseau social, familial et public de plus en plus réduit? » (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce mémoire «[…] rend compte d’une enquête qualitative menée auprès de 10 aidants familiaux de la région montérégienne et estrienne qui assument le soutien de parents âgés atteints de maladies chroniques de type démence.» (p. 27) Parmi les répondants, «[…] trois sont des hommes, sept sont des femmes; quatre sont des enfants et six sont des conjoints ou conjointes des proches.» (p. vi)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Ce mémoire «[…] s’oriente, de façon exploratoire, sur le sens et la définition que représente pour [les aidants naturels] la prise en charge de leur proche [atteint d’Alzheimer]. Nous nous sommes intéressées à recueillir le point de vue et le témoignage de leur expérience afin de mieux comprendre les motivations qui les mènent à poursuivre leur rôle et à mieux comprendre leur situation.»(p. iv) «L’analyse de nos données permet de constater que bien que les participants soient tous des aidants de proche atteint du même type de maladie, le fait qu’ils soient enfants ou conjoints aidants permet de différencier des façons spécifiques et propres de concevoir leur rôle d’aidant, la prise en charge de même que la perception de la maladie. [...] Notre travail d’analyse nous a aussi permis de déterminer que le rôle d’aidant est perçu et utilisé différemment en fonction du statut de l’aidant. Le rôle d’aidant est considéré comme tel pour les conjoints et conjointes, alors que pour les enfants, il s’agit davantage d’une qualité que l’on possède. [...] Finalement, nous croyons que nous avons réussi à démontrer que la question de la définition du rôle d’aidant est complexe et varie effectivement selon certains paramètres, particulièrement celui du type de relation, filiale ou conjugale.» (p. 101)