L’homicide conjugal masculin suivi ou non d’un suicide : indices précurseurs, variables situationnelles, criminologiques et psychologiques

L’homicide conjugal masculin suivi ou non d’un suicide : indices précurseurs, variables situationnelles, criminologiques et psychologiques

L’homicide conjugal masculin suivi ou non d’un suicide : indices précurseurs, variables situationnelles, criminologiques et psychologiques

L’homicide conjugal masculin suivi ou non d’un suicide : indices précurseurs, variables situationnelles, criminologiques et psychologiquess

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Référence bibliographique [166]

Léveillée, Suzanne, Lefebvre, Julie et Galdin, Marlène. 2011. «L’homicide conjugal masculin suivi ou non d’un suicide : indices précurseurs, variables situationnelles, criminologiques et psychologiques». Dans Le passage à l’acte dans la famille : perspectives psychologique et sociale , sous la dir. de Suzanne Léveillée et Lefebvre, Julie, p. 49-68. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Dans notre travail, nous avons effectué une comparaison entre deux groupes (uxoricides avec ou sans suicide à la suite du délit) et nous avons effectué une analyse systématique de plusieurs variables tant situationnelles que psychologiques. » (p. 65)

Questions/Hypothèses :
Les auteures se posent la question suivante : « [...] Les hommes qui commettent un uxoricide pourraient-ils présenter des caractéristiques différentes selon la présence ou non du suicide? » (p. 59)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Les données nécessaires à cette recherche ont été tirées des dossiers d’uxoricides avec ou sans suicide au Bureau du coroner en chef du Québec, pour la période allant de 1986 à 2007. Le groupe des uxoricides sans suicide est composé d’un échantillon de 95 hommes et le groupe des uxoricides-suicides est formé par un échantillon de 40 hommes. » (p. 59)

Instruments :
Grille d’analyse multidimensionnelle de l’homicide intrafamilial (Léveillée et al., 2005)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Selon nos résultats, il est possible de constater des différences entre les deux groupes. Les éléments suivants caractérisent les uxoricides-suicides dans l’année précédant le délit : l’achat d’une arme à feu, ternir [sic] des conversations à propos de la mort, la perte (la séparation, le processus de séparation et la perte sociale) et la consultation de professionnels. De plus, des symptômes dépressifs significatifs et un trouble ou des traits de la personnalité borderline et des traits de la personnalité antisociale se révèlent présents. À partir de ces variables, il est possible de dégager certains indicateurs directement liés à la prévention. Les études futures porteront sur l’approfondissement des enjeux psychiques et de la perte en tant que déclencheurs et sur la recherche de solutions. » (p. 65) Une section du chapitre est consacrée à la question de l’homicide-suicide dans la famille.