Le maternel/spirituel et la question de l’orientalisme dans trois romans québécois contemporains

Le maternel/spirituel et la question de l’orientalisme dans trois romans québécois contemporains

Le maternel/spirituel et la question de l’orientalisme dans trois romans québécois contemporains

Le maternel/spirituel et la question de l’orientalisme dans trois romans québécois contemporainss

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Référence bibliographique [1646]

Timiri, Himabindu. 2008. «Le maternel/spirituel et la question de l’orientalisme dans trois romans québécois contemporains». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’études littéraires.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La Mère divine fascine par son potentiel de possibilités non actualisées dans un monde où domine Dieu le Père. L’Orient recèle une promesse semblable dans la littérature occidentale. Notre étude examine ces deux sources de fascination dans trois romans québécois qui décrivent une quête spirituelle en Inde [...]» (p.vii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Trois romans québécois : ’Le Pays d’ailleurs’ (1999) de Xavière Sénéchal, ’Les Silences du corbeau’ (1986) d’Yvon Rivard et ’Made in Auroville, India’ (2004) de Monique Patenaude.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Les questions que nous soulevons concernent la nature du maternel quand il est spirituel et la place de l’Inde comme Mère spirituelle dans l’imaginaire québécois. [...] Le maternel/spirituel est caractérisé par la présence et l’absence alternées de la Mère et par la permutation des rôles du lien Mère-enfant. Les Mères communiquent par le silence ou par les symboles au lieu du langage verbal. L’analyse narratologique des romans montrera aussi le statut double des Mères à travers des récits eux aussi doubles. Quant aux romans familiaux, ils témoignent du besoin de transformation; les anciennes structures triangulaires sont remplacées par la dyade avec la Mère. Enfin, le désir transformatif est projeté sur le contexte et l’Inde devient l’Autre/Orient malléable pour servir la construction du soi dans un processus continu, inachevé. La seule porte de sortie pour le subalterne réside dans les espaces et personnages hybrides, qui se situent à la croisée de l’Orient el de l’Occident. Entre le présent insatisfaisant et un avenir désiré avec la Mère, nos romans sont suspendus, incapables de faire le saut. Mais leur statut intermédiaire représente une ébauche de réflexion sur l’hybridité des identités qui composent notre monde actuel.» (p.vii)