Analyse des données probantes sur le travail en ambiance chaude et ses effets sur les issues de grossesse

Analyse des données probantes sur le travail en ambiance chaude et ses effets sur les issues de grossesse

Analyse des données probantes sur le travail en ambiance chaude et ses effets sur les issues de grossesse

Analyse des données probantes sur le travail en ambiance chaude et ses effets sur les issues de grossesses

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Référence bibliographique [1630]

Trottier, Mylène. 2008. Analyse des données probantes sur le travail en ambiance chaude et ses effets sur les issues de grossesse. Montréal: Gouvernement du Québec, Institut national de santé publique Québec. Direction des risques biologiques environnementaux et occupationnels.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure présente une mise à jour des données concernant les risques « [...] du travail en ambiance chaude » (p. 1) pour la grossesse.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Sur la base de certains principes généraux de physiologie et de données expérimentales chez les animaux de laboratoire, on peut établir une plausibilité biologique de l’effet de la chaleur sur plusieurs issues défavorables de grossesse chez l’humain. Chez l’animal, la période de vulnérabilité s’étend à toute la gestation, bien que la première phase soit une période plus critique, en particulier pour les anomalies congénitales du système nerveux central. L’objectif de cette analyse a été d’investiguer les effets du travail en ambiance chaude sur les issues défavorables de grossesse des travailleuses exposées. […] En résumé, les études actuelles ne permettent pas de conclure à un effet du travail en ambiance chaude sur les issues défavorables de grossesse, bien que les études sur l’Effet de la fièvre maternelle présentent une évidence suffisante du potentiel tératogène de cette exposition. Par ailleurs, en consultant les publications des organismes réglementaires ou officiels, nous n’avons identifié aucun seuil limite de température ambiante devant s’appliquer aux travailleuses enceintes, explicitement appuyé sur des principes physiologiques. Sur la base de la ‘pénibilité ou de la dangerosité’, la Suisse a légiféré sur un niveau de 28°C à ne pas dépasser chez les femmes enceintes qui travaillent à l’intérieur. Des mesures générales de prévention existent pour la prévention du coup de chaleur pour l’ensemble des travailleurs. Elles représentent un minimum à appliquer pour éviter le coup de chaleur chez les travailleuses enceintes. » (p. 23-24)