Mobilité dans les réseaux des jeunes de la rue à Sherbrooke et risque de transmission des MTS/SIDA auprès d’autres réseaux : une recherche multidisciplinaire

Mobilité dans les réseaux des jeunes de la rue à Sherbrooke et risque de transmission des MTS/SIDA auprès d’autres réseaux : une recherche multidisciplinaire

Mobilité dans les réseaux des jeunes de la rue à Sherbrooke et risque de transmission des MTS/SIDA auprès d’autres réseaux : une recherche multidisciplinaire

Mobilité dans les réseaux des jeunes de la rue à Sherbrooke et risque de transmission des MTS/SIDA auprès d’autres réseaux : une recherche multidisciplinaires

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Référence bibliographique [1624]

Van Caloën, Benoît. 2008. Mobilité dans les réseaux des jeunes de la rue à Sherbrooke et risque de transmission des MTS/SIDA auprès d’autres réseaux : une recherche multidisciplinaire. Sherbrooke: Gouvernement du Québec, Centre de santé et de services sociaux-Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke. Direction de la coordination et des affaires académiques.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
La recherche a pour objectif de « […] repérer les réseaux de jeunes susceptibles d’être liés à la transmission de ITSS/Sida, ainsi que leur perméabilité avec d’autres groupes marginaux et leurs échanges avec leurs réseaux d’origine (population générale); [d’]avoir une meilleure connaissance des besoins de cette clientèle au niveau des facteurs de décision qui influencent l’utilisation des services de santé en prévention et dépistage de ITSS/Sida [et de] rechercher et expérimenter des attitudes facilitantes au niveau de l’intervention, du dépistage et de la prévention des ITSS pour les intervenants sociosanitaires qui œuvrent auprès des jeunes de la rue à travers les ressources déjà existantes. » (p. 7)

Questions/Hypothèses:
« Notre hypothèse de travail est que le groupe ’noyau’ serait davantage constitué de jeunes de la rue plus âgés et plus infectés du milieu métropolitain, alors que les jeunes de la rue de Sherbrooke, ou d’autres villes moyennes, agiraient à titre de ’transmetteurs’ (’pont’) entre ce groupe plus désorganisé et la population générale. » (p. 5)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Jeunes de la rue actifs sexuellement

Instruments:
- Questionnaire
- Journal de bord

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


« Contrairement à des études antérieures, les jeunes marginalisés ne sont plus visuellement identifiables. Nous avons identifié trois niveaux dans le processus de marginalisation. 1) L’expérimentation à l’adolescence, avec un risque de déstabilisation. 2) La rentrée dans les réseaux marginaux. 3) L’exclusion sociale et la marginalité, menant à un réseau plus infecté. La transition parmi les différents niveaux est loin d’être linéaire. La perméabilité des réseaux diffère selon leur niveau de marginalisation. Les niveaux 1 et 3 sont moins structurés et plus accessibles à des échanges avec d’autres réseaux (transmission d’ITS). Les jeunes engagés activement dans le processus de marginalisation ont plus de conduites à risque et consultent moins; les jeunes les plus marginalisés font usage des services. » (quatrième de couverture) Cette recherche a révélé « […] que la plupart des jeunes de la rue à Sherbrooke entretiennent des contacts de formes diverses avec leurs réseaux d’origine, soit la famille ou même l’école. » (p. 13)