Des services de première ligne aux services de proximité: quelques ancrages historiques

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Des services de première ligne aux services de proximité: quelques ancrages historiquess

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Référence bibliographique [1590]

Aubé, Denise. 2009. «Des services de première ligne aux services de proximité: quelques ancrages historiques». Dans Proximités : lien, accompagnement et soin , sous la dir. de Michèle Clément, Gélineau, Lucie et McKay, Anaïs-Monica, p. 241-257. Coll. «Collection Problèmes sociaux & interventions sociales». Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le propos de l’auteure «[...] vise à illustrer en quoi [...] le passage d’une organisation de services de première ligne vers une organisation de services de proximité reflète un ajustement naturel à l’évolution des besoins et des attentes dans le secteur de la santé au Québec, compte tenu d’un ensemble de changements concourants survenus au cours des dernières décennies.» (p.242)

Questions/Hypothèses :
L’hypothèse formulée par l’auteure «[...] est que le glissement proposé dans le choix des termes résulte d’une évolution progressive des besoins et des attentes au regard du système québécois de santé qui découle de plusieurs des changements survenus au cours des quarantes dernières années.» (p.242)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Différentes transformations au sein de la société québécoise ont [...] contribué à la mise en place d’un large éventail de services offerts près des milieux de vie des personnes en besoin de services, et ce, malgré le caractère spécialisé de certains d’entre eux. [...] Les services de proximité découlent d’un changement de perspective généré par un ensemble de facteurs convergents à cet égard.» (p.254) L’auteure se propose d’«[...] illustrer comment des choix sociaux successifs, le vieillissement démographique, l’accroissement dans le profil sanitaire québécois de l’importance prise par les maladies chroniques, la forte pression financière et ses exigences en matière d’efficacité et de performance ainsi que les avancées technologiques ont contribué, chacun à leur façon, à favoriser ce glissement.» (p.254) L’auteure souligne notamment que «[...] de nombreux changements sociaux ont modifié la disponibilité des familles et des proches à l’égard des personnes malades [...]» (p.250), créant de nouvelles réalités dont doit tenir compte l’organisation des soins de santé.