La réintégration des filles associées aux forces et aux groupes armés en République démocratique du Congo

La réintégration des filles associées aux forces et aux groupes armés en République démocratique du Congo

La réintégration des filles associées aux forces et aux groupes armés en République démocratique du Congo

La réintégration des filles associées aux forces et aux groupes armés en République démocratique du Congos

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Référence bibliographique [157]

Ménard, Stéphanie. 2011. «La réintégration des filles associées aux forces et aux groupes armés en République démocratique du Congo». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de science politique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’intérêt de cette recherche réside dans l’analyse de la situation particulière des filles dans un contexte donné, soit celui de la République démocratique du Congo (RDC). Aux prises d’un conflit qui s’éternise, la RDC compte de nombreux enfants soldats, parmi lesquels on compte jusqu’à 40 % de filles. Or, alors qu’un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) existe pour les enfants, seulement 15 % des filles y participent. Ce travail de recherche tente de comprendre l’absence des filles par une analyse sexospécifique.» (p. viii)

Questions/Hypothèses :
«D’où notre question de recherche à savoir, devant la faible participation des filles associées aux forces et aux groupes armés en RDC au processus de réinsertion formel mis en place, et devant les nombreux problèmes rencontrés par les filles lorsqu’elles retournent parmi leur communauté et leur famille, quelle réintégration est possible pour ces filles?» (p.3)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise «[…] l’enquête documentaire indirecte et l’analyse documentaire. L’enquête documentaire indirecte provient d’un grand nombre de témoignages et de faits vécus rapportés tant par des chercheurs ayant mené des enquêtes sur le terrain que par les acteurs impliqués directement auprès des filles. Quant à l’analyse documentaire, elle s’appuie sur divers documents […]» (p. 18) que se soit de la littérature secondaire ou des rapports d’ONG ou du gouvernement congolais.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


L’auteure conclue que «[…] qu’en négligeant le caractère sexospécifique de l’expérience des filles associées au conflit, le programme de réinsertion ne répond pas aux besoins des filles, les empêchant ainsi de vivre une saine réintégration. Par l’application de concepts associés au genre, est observée la dynamique socioculturelle, politique et économique des filles et des femmes de la RDC dans laquelle s’inscrit le programme de réinsertion. Alors que l’analyse du programme réfute la prémisse de départ, l’absence des filles s’explique par un manque de conceptualisation de la problématique des filles associées au conflit. Il existe un clivage important entre le programme et sa capacité d’être pleinement réalisé dans le contexte socioculturel, politique et économique actuel. L’absence de réflexion à cet égard rend peu propice la saine réintégration des filles.» (p. viii).» Présent dans ce mémoire, le thème de la famille est abordé lorsqu’il est question de la réintégration des filles soldats au sein de leur famille.