La connaissance des origines de l’enfant adopté : du ''besoin '' au ''droit '' Perspectives anthropologique, sociologique et psychologiques pour une réforme législative

La connaissance des origines de l’enfant adopté : du ''besoin '' au ''droit '' Perspectives anthropologique, sociologique et psychologiques pour une réforme législative

La connaissance des origines de l’enfant adopté : du ''besoin '' au ''droit '' Perspectives anthropologique, sociologique et psychologiques pour une réforme législative

La connaissance des origines de l’enfant adopté : du ''besoin '' au ''droit '' Perspectives anthropologique, sociologique et psychologiques pour une réforme législatives

| Ajouter

Référence bibliographique [1568]

Barrette, Louise-Andrée. 2009. «La connaissance des origines de l’enfant adopté : du ''besoin '' au ''droit '' Perspectives anthropologique, sociologique et psychologiques pour une réforme législative». Mémoire de maîtrise, Université de Montréal, Faculté de droit.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Questions/Hypothèses :
« À la lumière de ce qui précède, force est de conclure que le droit québécois donne préséance au droit à la vie privée de la famille de naissance par rapport au besoin de la personne adoptée de connaître ses origines. Cet état du droit est-il bien fondé ou légitime, eu égard aux nouvelles réalités de l’adoption et à différentes découvertes scientifiques, génétiques et généalogiques notamment, qui confirment l’importance de la connaissance des origines pour le développement de la personne et la construction de son identité? » (p. 3)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Le présent mémoire traite de la nécessité pour le législateur d’instituer des règles permettant aux personnes adoptées de connaître leurs origines. Puisées à travers diverses disciplines telles que l’histoire, l’anthropologie, la sociologie et la psychologie, des connaissances rendent compte des empreintes conscientes et inconscientes laissées chez l’enfant par les parents de naissance. Le besoin de développer son individualité et d’atteindre son plein épanouissement implique que la personne adoptée puisse bénéficier des repères identitaires masqués par le secret des origines. L’accès aux dossiers judiciaires et administratifs de son adoption permet de recouvrer des informations nécessaires au processus d’auto-définition et de d’auto-réalisation de la personne adoptée. Or, les mécanismes de l’adoption au Québec s’avèrent insuffisants pour pallier aux situations actuelles qui ont évolué depuis que le législateur québécois a introduit l’adoption légale en 1924. L’adoption sans rupture du lien d’origine et la délégation judiciaires de l’autorité parentale aux membres de la famille de naissance comptent parmi les dispositifs à intégrer, pour l’un, et à réaménager, pour l’autre, dans l’attente d’une levée inconditionnelle du secret des origines pour la personne adoptée majeure dans toute situation. » (résumé)