Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociale

Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociale

Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociale

Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociales

| Ajouter

Référence bibliographique [1531]

Brassard, Renée et Martel, Joane. 2009. «Trajectoires sociocarcérales des femmes autochtones au Québec : effets de l’incarcération sur l’exclusion sociale ». Criminologie, vol. 42, no 2, p. 121-152.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article vise […] à comprendre dans quelle mesure l’expérience carcérale renforce, neutralise ou, encore, atténue le processus d’exclusion sociale des femmes autochtones.» (p. 122-123)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans notre étude, les récits de vie de sept femmes autochtones ont été reconstruits dans le cadre de quatre à sept entrevues d’une durée d’une heure trente à deux heures chacune. Au total, 43 entrevues biographiques ont été réalisées auprès de sept répondantes autochtones. Les interviewées ont été recrutées dans les prisons pour femmes du Québec de même que dans les rues de Montréal.» (p. 130)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Au début du cycle de vie, trois répondantes évoluent dans un milieu familial relativement stable, quatre vivent dans un milieu familial connaissant de multiples problèmes sociaux. Ces distinctions se maintiennent pratiquement jusqu’aux expériences de détention, mais s’estompent considérablement après le passage en détention. Le stigmate du casier judiciaire et les règles d’accès aux programmes dits de réinsertion sociale sont les effets égalisateurs les plus perceptibles des conditions de vie de notre groupe de répondantes. Ils contribuent à niveler vers le ’bas’ les conditions de vie des interviewées. Ainsi, le casier judiciaire contribue à exclure définitivement les répondantes du marché de l’emploi, rend plus complexe l’accès au logement et provoque la marginalisation des femmes dans leur communauté d’origine. Le poids de l’incarcération est donc important dans la mise en marge des femmes autochtones. Cependant, il doit être relativisé dans la mesure où il s’ajoute à des conditions et à un contexte de vie qui précède la prise en charge pénale.» (p. 121)