L’insertion socio-éducative des enfants d’immigrants africains à Montréal et à Ottawa-Gatineau

L’insertion socio-éducative des enfants d’immigrants africains à Montréal et à Ottawa-Gatineau

L’insertion socio-éducative des enfants d’immigrants africains à Montréal et à Ottawa-Gatineau

L’insertion socio-éducative des enfants d’immigrants africains à Montréal et à Ottawa-Gatineaus

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Référence bibliographique [151]

Mondain, Nathalie et Couton, Philippe. 2011. «L’insertion socio-éducative des enfants d’immigrants africains à Montréal et à Ottawa-Gatineau». Dans Familles québécoises d’origine immigrante : les dynamiques de l’établissement , sous la dir. de Fasal Kanouté et Lafortune, Gina, p. 59-71. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, les auteurs présentent les résultats de deux recherches qui «[…] se sont articulés autour de la thématique de la transition à l’âge adulte dans une situation de double défi identitaire : celui de s’adapter à une nouvelle société et de faire l’expérience de l’adolescence et du passage à l’adultat dans ce contexte.» (p. 61)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«La réflexion que nous menons dans le cadre de ce chapitre se base sur une étude réalisée à Montréal entre 2005 et 2007 (Lardoux et Mondain, 2009). [Pour la première étude,] des entretiens individuels et des groupes de discussion ont été menés auprès de parents et de jeunes immigrants ainsi que de plusieurs intervenants. Parmi ces derniers, on compte notamment un directeur d’école primaire ainsi que plusieurs agents du CRISS (Centre de ressources et d’interventions en santé et sexualité) qui interviennent spécifiquement auprès de femmes africaines. Par la suite, une recherche exploratoire dans la région Ottawa-Gatineau a été menée en 2009-2010. Dans cette dernière, une première recension des services communautaires impliqués dans le domaine socio-éducatif a été effectuée.» (p. 61)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les propos et témoignages cités mettent en évidence l’amorce d’un processus de résilience, souvent motivée par le souhait des parents de donner le meilleur à leurs enfants. Les jeunes jouent également un rôle dans ce processus, ne serait-ce qu’en incitant leurs parents à trouver de nouvelles voies pour mieux les appuyer. Ces ajustements, ressentis comme une forme de violence, dans la mesure où ils s’accompagnent souvent de compromis avec l’univers référentiel d’origine, doivent être mieux documentés afin de reconnaître les difficultés rencontrées par les familles et d’identifier les domaines dans lesquels elles peuvent être accompagnées, précisément parce qu’elles sont prêtes à faire l’effort de s’adapter. En qualifiant ces démarches de ‘stratégies de résistance’ mues par des ‘forces de résilience’, on rend aux immigrants leur statut d’acteurs de leur propre insertion, pour autant que ces démarches sont perçues et accompagnées par les structures de la société d’accueil. Ce fait devrait nous inciter à considérer la diversité des situations liées à l’hétérogénéité sociale et culturelle de ces populations, souvent assimilées à tort à un groupe quasi-homogène dès qu’une origine géographique leur est attribuée.» (p. 70)