Migration et continuités dans les histoires de familles immigrantes

Migration et continuités dans les histoires de familles immigrantes

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Migration et continuités dans les histoires de familles immigrantess

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Référence bibliographique [149]

Montgomery, Catherine, Xenocostas, Spyridoula, Rachédi, Lilyane et Najac, Sandra. 2011. «Migration et continuités dans les histoires de familles immigrantes». Dans Familles québécoises d’origine immigrante : les dynamiques de l’établissement , sous la dir. de Fasal Kanouté et Lafortune, Gina, p. 29-43. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans le présent chapitre, nous aimerions emprunter à ces récits [familiaux], et, à partir de fragments d’histoires, explorer les liens à construire entre mémoire familiale, migration et continuités.» (p. 29)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce chapitre reprend les données de deux projets. «En 2005, nous avons démarré un premier projet ‘Roman familial’ auprès de douze familles réfugiées de différentes origines, qui fut suivi d’un deuxième projet mené auprès de vingt familles originaires du Maghreb arrivées comme immigrants indépendants (Montgomery et al. 2005; Montgomery et al., 2007). […] Inspirés de l’approche biographique du roman familial (de Gaulejac, 1999; Rhéaume et al., 1996), ces projets invitaient les familles à raconter leurs histoires à la façon d’une ‘roman’, c’est-à-dire en faisant un récit subjectif structuré autour de plusieurs moments significatifs de leurs trajectoires familiales.» (p. 29-30)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Si les situations d’intervention sont vécues dans le temps présent, leur compréhension pourrait être affinée par un regard plus global qui prend en compte le cumul des expériences passées et les forces familiales développées à travers le temps. Une démarche d’intervention qui intègre le récit comme outil de travail permettrait de repérer ces forces et de les renforcer. En somme, réintroduire de l’épaisseur historique dans nos interventions autorise la valorisation des bagages multiples (savoirs, savoir-faire et savoir être). À cette fin, les membres de l’équipe ont animé des séances de formation sur le récit comme outil d’intervention et ont publié un guide d’animation issu du premier projet Roman familial (Montgomery et al., 2009). Que ce soit pour les familles qui ont participé aux projets ou pour les intervenants, les projets Roman familial ont permis de reconnaître tout le potentiel de la mémoire familiale comme vecteur d’insertion pour les familles immigrantes et le pouvoir du récit comme moyen d’accéder à cette mémoire. Voilà ce qu’on peut nommer la valeur ajoutée à ces ‘choses qu’on nous raconte’, à condition de bien vouloir les entendre.» (p. 42)