L’impact de la politique familiale de 1997 sur le choix de localisation des ménages québécois
L’impact de la politique familiale de 1997 sur le choix de localisation des ménages québécois
L’impact de la politique familiale de 1997 sur le choix de localisation des ménages québécois
L’impact de la politique familiale de 1997 sur le choix de localisation des ménages québécoiss
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Référence bibliographique [1470]
Comtois-Rousseau, Émilie. 2009. «L’impact de la politique familiale de 1997 sur le choix de localisation des ménages québécois». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’économie.
Intentions : L’auteure se demande s’il existe un lien entre les politiques familiales élaborées en 1997 et le choix du lieu d’habitation chez les familles avec de jeunes enfants.
Questions/Hypothèses : « Nous posons l’hypothèse que le retour des mères sur le marché du travail ainsi que la plus grande facilité d’accès aux services de garde subventionnés ont pu inciter les ménages à déménager pour se rapprocher des grands centres. » (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise des données provenant de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) de Statistique Canada.
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
« La politique familiale québécoise instaurée au Québec en 1997 comprenait originellement les trois volets suivants : l’allocation unifiée pour enfant (AUE), le réseau de centres de la petite enfance (CPE) et le régime québécois d’assurance parentale. Cette politique a eu plusieurs impacts importants sur les familles québécoises. Le présent travail analyse l’impact de cette politique sur le choix de localisation des ménages québécois avec jeunes enfants. […] Peu d’études ont été effectuées dans un contexte canadien ou québécois pour tenter de comprendre comment les politiques de redistribution peuvent affecter les mouvements migratoires. Nos résultats confirment que la politique familiale de 1997 a accéléré les mouvements migratoires des ménages avec jeunes enfants vers les grands centres et a eu comme conséquence de diminuer la proportion d’enfants vivant dans des ménages dont l’un des membres est propriétaire. De plus, la réforme a favorisé le choix de logements plus petits et a augmenté le sentiment d’insécurité des ménages avec jeunes enfants à l’égard de leur quartier. » (p. 1)