La résilience psychologique et les facteurs de protections en contexte d’agression sexuelle auprès d’adolescents autochtones et caucasiens : une étude exploratoire

La résilience psychologique et les facteurs de protections en contexte d’agression sexuelle auprès d’adolescents autochtones et caucasiens : une étude exploratoire

La résilience psychologique et les facteurs de protections en contexte d’agression sexuelle auprès d’adolescents autochtones et caucasiens : une étude exploratoire

La résilience psychologique et les facteurs de protections en contexte d’agression sexuelle auprès d’adolescents autochtones et caucasiens : une étude exploratoires

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Référence bibliographique [143]

Muckle, François. 2011. «La résilience psychologique et les facteurs de protections en contexte d’agression sexuelle auprès d’adolescents autochtones et caucasiens : une étude exploratoire». Thèse de doctorat, Chicoutimi (Québec), Université du Québec à Chicoutimi, Département des sciences de l’éducation et de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le premier article vise à faire état de la situation en regard de l’agression sexuelle et des facteurs de résilience chez les Autochtones par une recension des écrits sur cette thématique. […] Le deuxième article a quant à lui pour objectif d’explorer la résilience psychologique en contexte d’agression sexuelle […]» (p. ii-iii) en comparant des participants caucasiens et des participants autochtones.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Article 1 : Données documentaires diverses
Article 2 : 227 participants, soit 61 autochtones et 166 caucasiens âgés entre 14 et 19 ans fréquentant une école secondaire au Québec

Instruments :
Article 2 : Questionnaires

Type de traitement des données :
Article 1 : Réflexion critique
Article 2 : Analyse statistique

3. Résumé


«Dans l’ensemble, les résultats de cette étude révèlent que les adolescents autochtones n’ont pas été davantage victimes d’agression sexuelle que leurs homologues caucasiens, mais ils ont vécu davantage d’événements de vie délétères. En dépit de cette situation, les adolescents autochtones se révèlent davantage résilients. Les résultats des analyses de régression suggèrent également que l’estime de soi et la capacité de l’adolescent à rechercher de l’aide dans sa communauté sont associées à moins de détresse psychologique, soit plus de résilience.» (p. iii) Il est à noter que l’auteur conclue aussi que «[l]es résultats obtenus semblent aussi démontrer que la perception de la qualité des relations parentales n’est pas reliée à la résilience lorsqu’on prend en compte d’autres facteurs, bien que la qualité de la relation avec la mère soit marginalement significative. Pourtant, Goldstein et Brooks (2005) expliquent qu’un style parental soutenant fait de réciprocité, de chaleur et de compréhension serait un facteur de résilience en favorisant un sentiment de compétence personnelle et sociale. Ces mêmes auteurs ajoutent que cela pourrait avoir un impact sur les facteurs de risques affectant la santé mentale. Les résultats obtenus pourraient peut-être s’expliquer par le fait que les adolescents se situent dans une étape développementale souvent caractérisée par un certain détachement face à leurs parents, ce qui peut être lié à des aspects à la fois identitaires, mais relevant aussi de l’exploration de nouveaux rôles sociaux (Cloutier, 1982).» (p. 41)