Analyse de l’influence de la prématurité sur les paramètres sociaux et psychologiques de l’enfant et de ses parents

Analyse de l’influence de la prématurité sur les paramètres sociaux et psychologiques de l’enfant et de ses parents

Analyse de l’influence de la prématurité sur les paramètres sociaux et psychologiques de l’enfant et de ses parents

Analyse de l’influence de la prématurité sur les paramètres sociaux et psychologiques de l’enfant et de ses parentss

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Référence bibliographique [1369]

Gagné, Anne-Marie. 2009. «Analyse de l’influence de la prématurité sur les paramètres sociaux et psychologiques de l’enfant et de ses parents». Dans L’influence de la prématurité et du sexe de l’enfant sur ses perspectives de santé : une approche transdisciplinaire , sous la dir. de Anne-Marie Gagné et Simard, Marc, p. 53-64. Québec: Université Laval, Faculté de médecine.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Alors que les médias nous présentent en général les conséquences physiques de la grande prématurité, nous avons trop souvent tendance à oublier que ces naissances comportent aussi un lot de séquelles potentielles plus ’discrètes’. Le présent chapitre s’attardera aux conséquences cognitives, comportementales, psychopathologiques et émotionnelles de ces naissances hâtives tant pour les enfants que pour leurs parents, ces derniers étant soumis à un évènement majeur susceptible de générer un stress énorme. Il est à noter que nous mettrons l’accent sur la grande prématurité, c’est-à-dire sur des naissances survenant après 32 semaines et moins de grossesse. » (p. 55)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« [O]n constate que la probabilité de séquelles chez l’enfant augmente avec la sévérité de la prématurité. Le fait d’être un garçon et de présenter plusieurs complications médicales tôt après la naissance semble également augmenter le risque de difficultés au plan cognitif, comportemental et émotionnel. Par contre, […] on peut se permettre de croire que ces séquelles s’estompent avec le temps pour devenir moins flagrantes une fois l’âge adulte atteint […]. Malgré qu’elles puissent être plus difficiles à évaluer à long terme et être influencées par le vécu personnel du prématuré, les conséquences comportementales et émotionnelles de la prématurité semblent aussi être beaucoup moins importantes à l’adolescence et à l’âge adulte […]. […] Comme on peut s’y attendre, les conséquences psychologiques observées chez les parents sont importantes, particulièrement chez les mères, lesquelles ont par ailleurs été davantage étudiées que les pères. Toutefois, il importe de ne pas oublier que la mort d’un enfant prématuré engendre des conséquences psychologiques graves. Le décès de l’enfant entraînera des conséquences psychologiques peut-être plus sérieuses que celles engendrées par le stress […] vécu par les parents d’enfants prématurés qui ont survécu. » (p. 62)