La présence des aînées en maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale
La présence des aînées en maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale
La présence des aînées en maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale
La présence des aînées en maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugales
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Référence bibliographique [13272]
Montminy, Lyse et Drouin, Christine. 2005. «La présence des aînées en maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale ». Journal international De Victimologie / International Journal Of Victimology, vol. 3, no 3, p. 225-241.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Le premier objectif de l’étude était d’évaluer le taux de fréquentation des maisons d’hébergement par les femmes âgées. Le second objectif visait à identifier ce qui fait obstacle et ce qui favoriserait une meilleure fréquentation des maisons d’hébergement par les femmes âgées. Le troisième objectif était de décrire les formes de violence vécue par les femmes âgées qui séjournent dans les maisons d’hébergement. Enfin, la description du profil de ces dernières constituait le quatrième objectif.» (p. 228)
Questions/Hypothèses : «De fait, les femmes plus âgées sont-elles nombreuses à fréquenter les maisons d’hébergement? Quel est le profil de celles qui y séjournent? Ces femmes présentent-elles des particularités qui doivent être prises en considération dans l’intervention? À ce jour, plusieurs questions demeurent sans réponse.» (p. 226)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Ainsi, les analyses ont donc été réalisées pour 27 maisons d’hébergement avec des données recueillies auprès des intervenantes qui ont décrit la situation de 94 femmes hébergées qui provenaient de neuf régions du Québec.» (p. 229)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«En fonction des objectifs associés à la réalisation de notre étude, il apparaît que les maisons d’hébergement constituent une ressource potentielle pour les femmes plus âgées qui vivent de la violence conjugale. Même si les maisons ne sont pas les premières ressources auxquelles les aînées font appel, elles occupent une place parmi les organismes susceptibles de leur venir en aide. Ceci étant dit, il est impérieux de se questionner sur le faible taux de fréquentation des maisons par ces femmes. À ce titre, nous croyons que la mise en place de services appropriés passe d’abord par le dévoilement des situations de violence conjugale, car, qui sont les mieux placées que ces femmes pour décrire leurs besoins. Compte tenu de la difficulté des femmes de rapporter la violence dont elles sont victimes, il apparaît que plusieurs stratégies doivent être envisagées pour contrer cette situation. Ainsi, nous formulons des recommandations qui se situent à trois niveaux: la sensibilisation, le dépistage et l’intervention proprement dite.» (p. 238)