Configurations institutionnelles de la protection de l’enfance : regards croisés de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Configurations institutionnelles de la protection de l’enfance : regards croisés de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Configurations institutionnelles de la protection de l’enfance : regards croisés de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Configurations institutionnelles de la protection de l’enfance : regards croisés de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique du Nords
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Référence bibliographique [13267]
Wouango, Joséphine et Turcotte, Daniel. 2014. «Configurations institutionnelles de la protection de l’enfance : regards croisés de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique du Nord ». Enfances, Familles, Générations, no 21, p. 237-259.
Intentions : «Cet article porte sur l’analyse de trois configurations institutionnelles de la protection de l’enfance: celle en place au Burkina Faso, en Belgique et au Québec. Pour chaque configuration, le texte explore les transformations qui ont marqué le passage de la prise en charge exclusive de l’enfant par la famille vers la présence accrue de l’État et la manière dont la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989 a influencé ce passage.» (p. 237)
Questions/Hypothèses : Dans cet article, les auteurs tentent de répondre aux questions suivantes: «Quels sont les enjeux sous-jacents à la mise en œuvre de politiques en matière de protection de l’enfance? Quelles sont les modalités de protection de l’enfance privilégiées par les pouvoirs publics? Quelle place occupe la famille par rapport à l’État et par rapport à l’enfant dans cette configuration? Comment s’articulent les droits et les obligations des parents?» (p. 238)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Les auteurs abordent l’évolution des lois sur la protection de l’enfance au Québec depuis 1979, ils évoquent les nombreuses modifications qu’elles subissent et mettent l’accent sur la nouvelle loi instaurée en 2007. Ils rappellent que les lois et les modifications qu’elles ont subies visaient à introduire «de nouvelles situations pouvant justifier une intervention du Directeur de la protection de la jeunesse. Aux situations d’abandon, négligence, abus sexuels, abus physiques et troubles de comportements sérieux de l’enfant (art. 38) s’ajoutent les mauvais traitements psychologiques ainsi que les risques de négligence, d’abus physique et d’abus sexuel.» (p. 252) Bien que les droits de l’État s’en trouvent accentués, les auteurs mentionnent que les lois sont toujours mises en œuvre pour outiller les parents afin qu’ ils puissent assumer leurs responsabilités face aux enfants, et pour assurer et stimuler la participation des parents dans la résolution des problèmes. Wouango et Turcotte terminent en mentionnant que «[l]a comparaison internationale nous révèle que la perspective des droits de l’enfant ne s’avère efficace que si elle est accompagnée de moyens pour assurer sa mise en œuvre et si elle est intégrée à un ensemble d’actions qui tiennent compte de l’environnement familial et social de l’enfant, des difficultés et ressources des parents.» (p. 254)