La transmission de la langue française au sein des familles exogames et endogames francophones au Canada

La transmission de la langue française au sein des familles exogames et endogames francophones au Canada

La transmission de la langue française au sein des familles exogames et endogames francophones au Canada

La transmission de la langue française au sein des familles exogames et endogames francophones au Canadas

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Référence bibliographique [13254]

Vézina, Mireille et Houle, René. 2014. «La transmission de la langue française au sein des familles exogames et endogames francophones au Canada ». Cahiers québécois de démographie, vol. 43, no 2, p. 399-438.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]et article examine la transmission de la langue française au Canada entre 1991 et 2011 au Québec et hors du Québec.» (p. 399)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les analyses effectuées pour cette étude ont été réalisées à partir des données tirées des recensements canadiens de 1991 à 2011.» (p. 405)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Cet article «s’est particulièrement intéressé au rôle de la famille comme principal vecteur de transmission linguistique, soit la transmission verticale des parents aux enfants. Il ressort de nos analyses de régression logistique que la composition linguistique de la famille constitue un facteur clé dans la transmission de la langue chez les enfants de parents francophones, et que la mère y tient un rôle particulier. Les résultats ont mis en évidence que, hors Québec, l’exogamie apparaît comme un facteur plus contraignant sur le taux de transmission du français que l’effet de résidence. En effet, les enfants de familles exogames dont la mère a le français comme langue maternelle sont plus sujets à avoir eux-mêmes le français comme langue maternelle que les enfants de familles exogames paternelles (de père francophone). De même, lorsque la mère est non francophone mais qu’elle a une connaissance du français, la transmission du français en est affectée à la hausse. [V]ivre dans un contexte minoritaire n’était pas sans conséquence. Même si les enfants de familles endogames francophones hors Québec sont en général nettement plus susceptibles d’avoir le français comme langue maternelle qu’une autre langue, les caractéristiques sociales du milieu de vie ont une incidence plus importante sur le taux de transmission du français chez les familles endogames que chez les familles exogames.» (p. 433-434)