La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelle
La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelle
La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelle
La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelles
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Référence bibliographique [13244]
Valle-Fajer, Minea. 2014. «La violence domestique envers les femmes au Mexique : une analyse multidimensionnelle et intersectionnelle». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «En s’inscrivant dans la perspective du féminisme intersectionnelle [sic] et en mobilisant des méthodes mixtes, cette recherche tente de mieux comprendre la violence domestique envers les femmes au Mexique, à la fois à travers une analyse du discours des féministes mexicaines et d’une analyse statistique multidimensionnelle de données d’enquête identifiant les facteurs institutionnels, économiques et socioculturels associés au risque de vivre de la violence domestique.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon final est composé de 15 féministes mexicaines de l’État de Veracruz susceptibles d’appartenir aux différentes branches du mouvement féministe au Mexique.» (p. 59)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«[L]’analyse des entretiens a montré que l’engagement des féministes envers la cause des femmes est en accord avec les ‘idéaux types’ des trois branches du féminisme mexicain (féminisme hégémonique, populaire et autochtone). Les féministes hégémoniques mettent surtout l’accent sur la structure patriarcale de la société mexicaine et sur les inégalités de genre lorsqu’il s’agit de trouver des causes à la violence faite aux femmes. Pour les féministes du secteur populaire, la violence faite aux femmes s’explique autant par les inégalités de genre, que par les effets du système économique capitaliste. Le discours des femmes autochtones semble […] tenir davantage compte de l’articulation des rapports de genre, des rapports ethniques, ainsi que des rapports socio-économiques. [O]n constate que les différences de prévalence des violences entre les municipalités mexicaines sont en grande partie expliquées par leur composition sociale […] plutôt que par des différences entre le niveau des inégalités de genre dans les municipalités mexicaines mesurées par l’ISDH (Indice Sexospécifique du Développement Humain). […] Enfin, en ce qui a trait à la relation entre le contexte d’inégalité de genre et la violence conjugale, les résultats suggèrent que plus l’ISDH d’une municipalité est élevée, plus il y a de femmes qui subissent les formes de violences.» (p. i-ii)