1. Objectifs

Intentions :
« [...] notre texte met surtout l’accent sur la convergence des différents principes éthiques et sur la nécessité pour les CER [comité d’éthique de la recherche] de prendre en compte la nature singulière du contexte dans lequel les différents projets soumis sont inscrits. » (p. 473)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« La recherche scientifique en sciences sociales joue un rôle non négligeable dans la société en permettant de mieux comprendre les phénomènes et, par conséquent, d’offrir des pistes de solutions à des problèmes sociaux se complexifiant. Dans un contexte de lutte aux problèmes sociaux, il est stratégique de comprendre et de s’attaquer à ceux qui touchent particulièrement la jeunesse. Bon nombre de chercheurs s’intéressant aux phénomènes sociaux liés aux adolescents se sont butés à des obstacles lors de la vérification éthique de leurs protocoles de recherche. Au Québec, de manière générale, le consentement pour la participation d’un mineur à une recherche doit être donné par les parents, notamment en vertu de l’article 21 du Code civil du Québec (C.c.Q.) (Québec, 1991). Si légalement, les adolescents sont des mineurs, plusieurs chercheurs sont d’avis que cette exigence n’est pas nécessaire dans certains cas, s’avère incohérente avec d’autres éléments de la législation, réduit considérablement le taux de participation aux études et réduit donc la validité des résultats de celles-ci. Une revue fouillée des documents de référence, de la législation et de la littérature scientifique se penchant sur la question nous permet d’élargir la problématique de la recherche auprès des adolescents au-delà du consentement parental proprement dit. Ainsi, se questionner sur l’exigence du consentement parental lors de recherche auprès des adolescents oblige un examen partiel des notions d’expérimentation, de risque, d’aptitude à consentir, de respect et d’autonomie. » (455-456)