Violence conjugale et ressources mobilisées : une analyse intersectionnelle d’expériences de femmes arabo-musulmanes au Québec
Violence conjugale et ressources mobilisées : une analyse intersectionnelle d’expériences de femmes arabo-musulmanes au Québec
Violence conjugale et ressources mobilisées : une analyse intersectionnelle d’expériences de femmes arabo-musulmanes au Québec
Violence conjugale et ressources mobilisées : une analyse intersectionnelle d’expériences de femmes arabo-musulmanes au Québecs
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Référence bibliographique [13209]
Taïbi, Bouchra. 2013. «Violence conjugale et ressources mobilisées : une analyse intersectionnelle d’expériences de femmes arabo-musulmanes au Québec». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de service social.
Intentions : «Cette recherche exploratoire porte sur les expériences de violence conjugale de femmes d’origine arabe et de confession musulmane établies au Québec ainsi que sur les ressources qu’elles mobilisent pour faire face à leur situation.» (p. xii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les trajectoires de quatre femmes maghrébines, depuis la rencontre avec leur conjoint jusqu’à la séparation du couple, ont été saisies» (p. xii)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats mettent d’abord en lumière la façon dont leur statut de femme parrainée les a placées, dès leur arrivée au Canada, dans un rapport de dépendance vis-à-vis de leur conjoint. Les formes de violence vécues par les répondantes sont ensuite exposées de même que les ressources qu’elles ont mobilisées tout au long de leur trajectoire. L’analyse des expériences de violence conjugale des répondantes fait ressortir le fait que les stratégies déployées et les ressources mobilisées par ces dernières sont étroitement liées au fait qu’elles craignaient que la décision de se séparer de leur conjoint n’entraîne pour elles un renvoi dans leur pays d’origine ou la pauvreté. L’analyse des résultats laisse également entrevoir que le contrôle et la violence exercés par les conjoints sur les répondantes ont eu un effet paradoxal, celui de protéger celles-ci des violences auxquelles les femmes arabes et musulmanes sont généralement exposées dans l’espace public. Enfin, les résultats indiquent que toutes les répondantes ont continué à subir de la violence conjugale en contexte de postséparation, à laquelle viennent s’ajouter les violences que subissent les femmes arabes et musulmanes dans l’espace public.» (p. xii)