Regard sur l’expérience et l’identité maternelle des mères innues dont l’enfant a fait l’objet de mesures de protection pour motif de négligence au Québec

Regard sur l’expérience et l’identité maternelle des mères innues dont l’enfant a fait l’objet de mesures de protection pour motif de négligence au Québec

Regard sur l’expérience et l’identité maternelle des mères innues dont l’enfant a fait l’objet de mesures de protection pour motif de négligence au Québec

Regard sur l’expérience et l’identité maternelle des mères innues dont l’enfant a fait l’objet de mesures de protection pour motif de négligence au Québec s

| Ajouter

Référence bibliographique [13188]

Soumagnas, Aurelie. 2015. «Regard sur l’expérience et l’identité maternelle des mères innues dont l’enfant a fait l’objet de mesures de protection pour motif de négligence au Québec ». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de service social.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente recherche tente de comprendre l’expérience des mères et leur perception de l’identité maternelle lorsque leur enfant fait l’objet de mesures de protection par la DPJ [Direction de la protection de la jeunesse], au Québec.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans le cadre de la présente recherche, dix mères innues volontaires à travers le Québec ont été recrutées» (p. 46).

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«À la lumière de différents constats, la majorité des répondantes acceptent pour différentes raisons d’être perçues comme des ''mères négligentes'' par la DPJ, pendant le suivi. Certaines participantes ont pris conscience de l’impact de leurs conditions de vie instables et fragiles sur le bien-être de leurs enfants et elles admettent leurs difficultés à surmonter les aléas du quotidien. D’autres acceptent d’endosser une identité sociale négative parce qu’elles se sentent obligées de participer au suivi, soit pour faire revenir au domicile leurs enfants placés, soit pour cesser le suivi institutionnel dès que possible. En revanche, accepter l’assignation de ''mauvaise mère'' représente un coût incommensurable pour les participantes, tel qu’une capacité réduite à sauver et à revaloriser leur identité maternelle (Anderson et Snow, 2001). Le plus grand risque d’accepter une identité dévalorisante est l’intériorisation psychique de ce jugement de façon permanente et donc la souffrance d’un sentiment de vide, de détresse et d’impuissance face à une identité qui nous définit par le bas (Malewska-Peyre, 1990; Taboada-Leonetti, 1990, 2007).» (p. 105)