Référence bibliographique [13185]
Smedslund, Katja et Risse, David. 2014. Responsabilités et violences envers les femmes. Québec: Presses de l’Université du Québec.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Notre collectif de recherche et d’intervention vise par ailleurs à souligner les enjeux, les intérêts et les apports de notre réappropriation critique des responsabilités – individuelles et collectives – dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Non seulement réinvestir ces responsabilités permet de souligner ces insuffisances et défaillances systémiques, collectives et individuelles, mais cela contribuera à redéfinir les orientations politiques et les objectifs sociétaux en la matière, de même qu’à réduire, condamner et sanctionner les violences faites aux femmes.» (p. 3)
Questions/Hypothèses :
«Nous faisons ici l’hypothèse qu’en renouvelant la conception des responsabilités individuelles et collectives à l’égard des violences faites aux femmes, nous contribuerons à réévaluer et à concrétiser davantage les réponses sociales et personnelles qui y sont apportées et celles à venir.» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses
Type de traitement des données :
Réflexion critique
3. Résumé
«Il faut lever le voile sur les violences envers les femmes. Malgré plusieurs décennies de luttes, elles continuent de s’exercer dans l’espace privé, mais aussi dans l’espace public. Violence conjugale, excision, mariage forcé, crime d’honneur, sexisme, viol, harcèlement moral et sexuel, prostitution, exploitation sexuelle… La liste est longue. Certes des pratiques encourageantes ont contribué à limiter, à condamner ou à éliminer ces violences, mais de nombreuses lacunes et difficultés traduisent les insuffisances et les limites des réponses qui sont apportées. Pourtant, un outil de conscientisation efficace est curieusement resté dans l’ombre: les responsabilités individuelles et collectives. Rappelant les instances gouvernementales à leur devoir d’engagement dans la lutte contre la violence, cet instrument contribue à refuser la déresponsabilisation sociale et libérale grandissante. Des professionnels du terrain et de la recherche mobilisent ici toutes leurs compétences, leur savoir-faire et leur savoir-être afin de trouver, d’une part, comment rendre plus efficaces les orientations politiques et sociales afin de mieux répondre aux besoins des femmes violentées. Apportant de nouveaux éléments de réflexion et des outils au service d’une action concertée, cet ouvrage se veut une contribution pour renforcer la lutte contre toutes les violences faites aux femmes dans le monde entier.» (quatrième de couverture)
Les textes suivants font l’objet d’une fiche dans Famili@:
- Pollender, Geneviève, «La violence conjugale, c’est criminel. Origines et enjeux de la judiciarisation des actes de violence au sein du couple au Québec et ailleurs»
- Billette, Isabelle et Cournoyer, Marc, «La responsabilisation du service de police de la ville de Montréal à l’égard de la violence conjugale»
- O’Brien, Karol, «La violence conjugale chez les lesbiennes. Une réponse collective et québécoise»
- Meunier, Valérie, «Intervenir auprès des hommes ayant un problème de violence conjugale et familiale. Quelques enjeux de la responsabilisation»
- Rojas-Viger, Celia, «Violences structurelle et conjugale en contexte migratoire. Polyphonie de discours ''empêcheurs de tourner en rond''».
- Smedslund, Katja, «Responsabilités multiples face au traitement des violences conjugales envers les femmes immigrantes parrainées»