Les proches aidantes du baby-boom : l’aide à l’ère de l’individuation

Les proches aidantes du baby-boom : l’aide à l’ère de l’individuation

Les proches aidantes du baby-boom : l’aide à l’ère de l’individuation

Les proches aidantes du baby-boom : l’aide à l’ère de l’individuations

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Référence bibliographique [1316]

Guberman, Nancy, Lavoie, Jean-Pierre, Blein, Laure et Olazabal, Ignace. 2009. «Les proches aidantes du baby-boom : l’aide à l’ère de l’individuation». Dans Que sont les baby-boomers devenus? Aspects sociaux d’une génération vieillissante , sous la dir. de Ignace Olazabal, p. 183-206. Québec: Éditions Nota bene.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Question/Hypothèses :
« Les membres de la cohorte du baby-boom sont reconnus comme étant des gens revendicateurs, exigeant le respect de leurs droits, que l’image populaire dépeint comme des êtres égoïste et individualistes. Comment agissent-ils lorsqu’ils doivent faire face à la maladie, à l’incapacité ou à la dépendance d’un parent? Comment vivent-ils leur identité de proche aidant? » (p. 183)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
18 proches aidants dont 25 femmes et 7 hommes, parmi lesquels 18 sont nés entre 1953 et 1959 et 14 entre 1946 et 1952.

Instruments :
Guide d’entretien semi-dirigé

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Les proches aidantes du baby-boom affirment vivre le fait de prendre soin d’un proche d’une tout autre façon que leurs mères. Le soutien qu’elles trouvent légitime d’accepter passe par une présence attentionnée de leur part et par la délégation à d’autres des activités instrumentales et des soins personnes. Cette conceptualisation de l’aide-assurer une présence ainsi qu’organiser et superviser des soins de qualité fournis par d’autres- tente de concilier les différents impératifs auxquels sont soumises les aidantes, les valeurs traditionnelles et conservatrices liées au rôle des femmes au sein de la famille- des valeurs qui n’ont pas du tout à fait disparu de la société- et les impératifs de réussite sociale et de responsabilisation de soi que doivent endosser les aidantes. […] Elles ont tendance à refuser d’être cantonnées dans l’unique activité de l’aide familiale au détriment des autres aspects de leur vie. […] Aussi, l’aide n’étant plus un attribut inné du statut de fille, de mère ou de conjointe, on peut mieux concevoir que cette responsabilité soit partagée avec d’autres acteurs. […] Nous comprenons du coup la volonté des aidantes issues du baby-boom de fixer les limites, comme une stratégie d’individualisation, relatives à la prise en charge d’une personne dépendante, qu’elles souhaiteraient voir traitée avec plus d’égards par les services publics. » (p. 204-206)