Les violences faites aux femmes dans les discours de Mexicaines urbaines politisées

Les violences faites aux femmes dans les discours de Mexicaines urbaines politisées

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Les violences faites aux femmes dans les discours de Mexicaines urbaines politiséess

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Référence bibliographique [13148]

Roy Blais, Caroline. 2014. «Les violences faites aux femmes dans les discours de Mexicaines urbaines politisées». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’anthropologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]e mémoire explore la manière dont certaines femmes urbaines, instruites et déjà engagées d’une manière ou d’une autre expliquent le niveau des violences faites aux femmes mexicaines.» (p. 21)

Questions/Hypothèses :
«En résumé, mes interrogations portent sur l’analyse que font les femmes mexicaines urbaines et politisées qui ont accepté de participer à mon étude portant sur les violences faites aux femmes au Mexique. Comment analysent-elles les violences faites aux femmes? Quelles sont ces violences? Comment se manifestent-elles? Quelles en sont les causes?» (p. 22)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de douze femmes urbaines et politisée de la ville de Mexico.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[L]a majorité des participantes abordent la violence intrafamiliale et la violence conjugale lorsque je pose des questions sur les types de violences faites aux femmes. Plusieurs constatent, souvent à regret, que ce type de violence soit ‘normalisé’ au Mexique.» (p. 73) L’auteure conclut cette section en écrivant que «[l]es violences faites aux femmes auxquelles sont confrontées quotidiennement les participantes peuvent prendre différentes formes. Le caractère quotidien de ces violences leur confère une certaine ’normalité’. Toutes les participantes ont été confrontées au fait que la violence fait partie des relations de couples. Nombreuses sont celles qui mentionnent qu’au Mexique on enseigne aux enfants qu’une fille n’a pas la même valeur qu’un garçon, que l’amour fait mal, qu’il est normal de tuer par amour. Les violences faites aux femmes sont banalisées, normalisées, ’naturalisées’ par des actions, des paroles, des gestes, tant à l’échelle individuelle que sociétale. Dans la section suivante, j’aborde la critique que des participantes font du sexisme ordinaire. Le sexisme ordinaire n’est pas très différent des violences vécues au quotidien, mais est inscrit structurellement; il se révèle la normalisation des violences de genre.» (p. 85)