1. Objectifs

Intentions :
«Ce rapport de recherche présente les résultats d’une démarche visant en premier lieu à recueillir le point de vue des intervenantes et des intervenants dans tous les secteurs concernés afin d’identifier les facteurs qui permettent d’optimiser l’action intersectorielle dans le champ de la violence conjugale.» (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon compte 442 membres des tables régionales et sous-régionales de concertation intersectorielle. De plus, neuf tables ont été rencontrées pour des entrevues de groupes.

Instruments :
- Guide d’entretien semi-directif (pour les rencontres avec les neufs tables)
- Questionnaire (pour les 442 membres)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé

Selon les auteurs, «[u]n premier constat concerne l’ampleur du phénomène de la concertation intersectorielle en violence conjugale au Québec. Il y a plus de tables, plus de personnes, plus d’organismes impliqués que ce qui était présumé au départ. […] Ceci traduit la volonté d’accorder une place importante et privilégiée à la concertation dans la société québécoise. […] Si la concertation intersectorielle en matière de violence conjugale est largement répandue, elle est cependant loin d’être homogène, une situation qui présente aussi bien des aspects négatifs que des aspects positifs. En effet, la concertation intersectorielle prend des visages très différents d’un endroit à l’autre, d’une table, à l’autre. Si près de 40% des tables […] ont la violence conjugale comme thème de travail, 60% ont un mandat plus large et diversifié (violence en général, violence familiale, violence conjugale et agressions sexuelles, violence faite aux femmes, etc.). » (p. 157-158) Les auteurs se sont aussi intéressés aux succès et échecs des tables de concertation.