La fabrique moderne de la jeunesse: trajectoires, parcours de vie et invention de soi

La fabrique moderne de la jeunesse: trajectoires, parcours de vie et invention de soi

La fabrique moderne de la jeunesse: trajectoires, parcours de vie et invention de soi

La fabrique moderne de la jeunesse: trajectoires, parcours de vie et invention de sois

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Référence bibliographique [13104]

Pronovost, Gilles et Legault, Caroline. 2010. «La fabrique moderne de la jeunesse: trajectoires, parcours de vie et invention de soi». Dans Enfance et culture: transmission, appropriation et représentation , sous la dir. de Sylvie Octobre, p. 187-204. Paris: Ministère de la Culture et de la Communication, Département des études, de la prospective et des statistiques.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Depuis les années 2000, la publication d’études quantitatives relatives aux loisirs culturels des enfants et adolescents en France et au Québec a permis d’éclairer la question des pratiques culturelles de cette jeune population. [L]a présente recherche vise à prolonger cette approche en tentant de mieux comprendre comment l’entrelacs des univers sociaux influent sur les trajectoires de vie.» (p. 187)

Questions/Hypothèses :
La question qui guide cette recherche est la suivante : «Quelle signification les jeunes accordent-ils à leurs activités culturelles, quels facteurs influencent leurs choix, qu’est-ce qui motive les abandons et les ruptures.» (p. 187)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon de cette étude est composé de 36 adolescents québécois (16 garçons et 20 filles) âgés de 14 à 16 ans.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


La trajectoire culturelle des jeunes «débute par une incitation très forte, de la part des deux parents, pour que l’enfant s’adonne tôt à des pratiques culturelles (généralement à l’incitation de la mère) et sportives (généralement à l’incitation du père).» (p. 189) Les entretiens amènent les auteurs à mentionner que «la socialisation familiale est très forte, elle peut être assimilée à une sorte de ‘big bang’ qui mènera au déploiement, à l’expansion de l’univers culturel et sportif dans des directions orientées par l’influence première.» (p. 190) Ils constatent aussi que «la famille (tant les parents que la fratrie) est souvent au cœur de certaines activités passions [sic] qui s’inscrivent dans la durée, dans de nombreux cas elle marque la trajectoire des jeunes et exerce une influence à long terme, que des intermèdes d’inactivité n’altèrent pas vraiment. Cependant, on peut aussi distinguer une ‘famille incertaine’, dont l’influence sur l’enfant et l’adolescent est plus ténue ou dont l’empreinte sur les choix culturels est moins évidente. Il ne s’agit pas d’une mise à distance des parents, mais plutôt d’une moindre présence de l’environnement familial, parfois associée à une conquête hâtive de l’autonomie.» (p. 200)