La violence conjugale, c’est criminel. Origines et enjeux de la judiciarisation des actes de violence au sein du couple au Québec et ailleurs

La violence conjugale, c’est criminel. Origines et enjeux de la judiciarisation des actes de violence au sein du couple au Québec et ailleurs

La violence conjugale, c’est criminel. Origines et enjeux de la judiciarisation des actes de violence au sein du couple au Québec et ailleurs

La violence conjugale, c’est criminel. Origines et enjeux de la judiciarisation des actes de violence au sein du couple au Québec et ailleurss

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Référence bibliographique [13097]

Pollender, Geneviève. 2014. «La violence conjugale, c’est criminel. Origines et enjeux de la judiciarisation des actes de violence au sein du couple au Québec et ailleurs». Dans Responsabilités et violences envers les femmes , sous la dir. de Katja Smedslund et Risse, David, p. 55-68. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La judiciarisation de la violence conjugale demeure le moyen choisi par plusieurs gouvernements, dont celui du Québec, pour soustraire cette problématique de l’ordre du privé. [L’auteure étudie la question du point de vue] du contexte historique derrière la mobilisation des États, des différentes politiques gouvernementales en place au Québec et ailleurs, des objectifs fixés par celles-ci et du rôle des différents acteurs au sein du système judiciaire.» (p. 55)

Questions/Hypothèses :
«Quel rôle l’État devrait-il jouer dans la résolution d’une problème social qui relève historiquement de la sphère privée? [Q]uelles sont les répercussions sur les victimes de violence conjugale, sur leur famille et sur le partenaire, qui se voient impliqués de près ou de loin au sein du système judiciaire? Est-ce une prise de pouvoir sur leur destinée (empowerment) ou de la victimisation secondaire?» (p. 55)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La responsabilité face à la problématique comporte deux facettes. D’une part, la société doit prendre position et mettre en place des moyens pour lutter contre la violence conjugale. L’intervention judiciaire est l’un de ces moyens. D’autre part, la responsabilité des actes de violence doit être imputée à celui ou à celle qui a commis ces actes. La judiciarisation est aussi un outil de responsabilisation individuelle, puisqu’elle se veut un ‘arrêt d’agir’. Elle fait également en sorte que la personne qui a commis les gestes violents soit dirigée vers des services d’aide si elle le désire. Il ne faut cependant pas oublier qu’une des caractéristiques de l’intervention pénale est de réduire le problème à une question de responsabilité individuelle, ce qui laisse de côté le caractère structurel de la violence exercée contre les femmes. De plus en plus d’acteurs soulignent l’importance de placer la victime au centre des préoccupations des intervenants du système judiciaire. À cette fin, un changement profond des mentalités des acteurs judiciaires st souhaitable.» (p. 66)