Le suivi des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicide

Le suivi des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicide

Le suivi des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicide

Le suivi des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicides

| Ajouter

Référence bibliographique [1309]

Houle, Janie. 2009. Le suivi des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicide. Montréal: Gouvernement du Québec, Direction de santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette étude vise à documenter les services reçus par les personnes qui se présentent à l’urgence d’un hôpital suite à une tentative de suicide en vue d’en tirer des enseignements utiles pour l’amélioration de leur suivi.» (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Membres du personnel de l’urgence pour compléter la fiche de renseignements
- 52 participants respectant « les critères suivants : 1) être âgé de 18 ans et plus; 2) être francophone ou anglophone; 3) avoir été évalué à l’urgence suite à une tentative de suicide». (p. 9)

Instruments :
- Fiche de renseignements tirés du dossier du patient à l’urgence
- Grilles d’entrevue semi-structurée

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé


« Les résultats montrent que près du tiers des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicide ont obtenu leur congé sans avoir été référées pour un suivi et qu’une proportion similaire devait téléphoner eux-mêmes à la ressource à leur retour à la maison pour prendre un rendez-vous. Le quart des patients ont rencontré un travailleur social et moins de 40 % ont bénéficié d’une rencontre avec un membre de leur famille ou de leur entourage en présence d’un professionnel de l’urgence. Au cours des deux premières semaines suivant le congé de l’hôpital, près de 60% des personnes suicidaires ont reçu une première rencontre de suivi. Près des deux tiers de ces personnes étaient encore suivies six semaines plus tard. La clientèle hospitalisée après son séjour à l’urgence a été majoritairement référée pour un suivi. L’application des meilleures pratiques auprès des personnes suicidaires ne se fait donc pas de façon systématique et varie sensiblement d’une urgence psychiatrique à l’autre. […] En ce sens, des mécanismes de liaison doivent être clairement établis afin d’assurer un meilleur suivi aux personnes suicidaires. » (p. vii) Ce document peut intéresser les chercheurs s’intéressant à la famille puisqu’il aborde l’implication de la famille dans le suivi des personnes admises à l’urgence suite à une tentative de suicide.