Étude des tensions au sein de la cellule familiale dans l’œuvre de Ying Chen

Étude des tensions au sein de la cellule familiale dans l’œuvre de Ying Chen

Étude des tensions au sein de la cellule familiale dans l’œuvre de Ying Chen

Étude des tensions au sein de la cellule familiale dans l’œuvre de Ying Chens

| Ajouter

Référence bibliographique [13061]

Payette, Isabelle. 2014. «Étude des tensions au sein de la cellule familiale dans l’œuvre de Ying Chen». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département des littératures de langue française.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce mémoire, l’auteure analyse les romans de Ying Chen à travers l’angle de la cellule familiale.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure analyse un corpus littéraire constitué de trois romans de l’auteure sino-canadienne Ying Chen: Immobile (2004), Le mangeur (2006), Un enfant à ma porte (2008).

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé


«La complexité sous-jacente au rôle d’épouse est rendue évidente par l’analyse du roman Immobile. Dans la société patriarcale dans laquelle évolue la narratrice, quelle que soit l’époque où elle se situe, la femme est dominée par son époux. Afin de lui plaire, elle doit se conformer à son idéal de la féminité. Lorsqu’elle n’y parvient pas, ce qui est le cas par deux fois dans le récit, elle est délaissée. La position de fille est endossée par la narratrice dans Le Mangeur afin de combler un désir de fusion amoureuse que le mariage ne lui permet pas. Toutefois, cette fonction se révèle au final mortifère. Que ce soit à cause d’une relation de type incestueuse ou en vertu d’une autre tare familiale, la filiation reste malsaine. Elle mène tout droit la narratrice vers sa disparition. Enfin, Un enfant à ma porte met en scène l’échec de la maternité. Cette dernière y est représentée comme ce qui entraîne la dégradation de la mère et cause la perte de l’enfant. Le roman va jusqu’à suggérer, à travers la figure du père, une remise en question de la finalité, voire de la possibilité même de la filiation à l’époque contemporaine.» (p. 104)