Le non-recours aux services de soins prénatals: expériences de femmes vivant dans la commune rurale de Kokologho au Burkina Faso
Le non-recours aux services de soins prénatals: expériences de femmes vivant dans la commune rurale de Kokologho au Burkina Faso
Le non-recours aux services de soins prénatals: expériences de femmes vivant dans la commune rurale de Kokologho au Burkina Faso
Le non-recours aux services de soins prénatals: expériences de femmes vivant dans la commune rurale de Kokologho au Burkina Fasos
|
Référence bibliographique [13042]
Niang, Marietou. 2014. «Le non-recours aux services de soins prénatals: expériences de femmes vivant dans la commune rurale de Kokologho au Burkina Faso». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Faculté de médecine.
Intentions : «Ce mémoire avec article tente de comprendre les motifs de non-recours aux services publics de soins prénatals selon la perspective des femmes âgées de 18 ans et plus vivant dans la commune rurale de Kokologho au Burkina Faso.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «[L]e présent projet de recherche tente de répondre à certaines questions que nous nous sommes posées en regard de la problématique de cette recherche. Comment les femmes de la commune rurale de Kokologho âgées de 18 ans et plus qui sont en non-recours aux services de soins prénatals durant leur grossesse vivent-elles et perçoivent-elles leur grossesse et comment cela influence leurs rapports avec les différentes sources de soins? Quels sont les motifs qui sous-tendent leur non-recours aux services de soins prénatals? Quelles solutions proposent-elles pour améliorer l’utilisation des soins prénatals?» (p. 35-36)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon final de l’étude compte vingt-deux femmes âgées de 18 à 40 ans.» (p. 53)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Au Burkina Faso et dans plusieurs pays de l’ASS [Afrique subsaharienne], les femmes souffrent de discrimination en matière d’éducation, de santé, de revenu, d’employabilité et de violences sexistes que ce soit physique, sexuel ou psychologique (Bédard, 2005). Ces discriminations influencent l’accès aux services de santé, notamment les services de santé reproductive. Au-delà de ces contraintes, d’autres contraintes socioculturelles subsistent et entravent l’utilisation des services de santé. En effet, la médecine traditionnelle occupe une place importante dans le choix des soins.» (p. 2) À la lumière de sa recherche, l’auteure mentionne qu’il «ressort de l’analyse que le non-recours aux soins prénatals ne résulte pas seulement de facteurs liés à l’individu, mais de différents facteurs socioculturels, politiques et institutionnels. Nos résultats suggèrent que l’antagonisme des normes sociales entourant la grossesse et celles médicales, de même que les défaillances du système de soins et de la politique d’exemption des soins préventifs durant la grossesse entravent le recours effectif aux soins prénatals.» (p. iii)