Différences entre les niveaux de stress de parents d’enfants ayant ou non une DI ou un TSA

Différences entre les niveaux de stress de parents d’enfants ayant ou non une DI ou un TSA

Différences entre les niveaux de stress de parents d’enfants ayant ou non une DI ou un TSA

Différences entre les niveaux de stress de parents d’enfants ayant ou non une DI ou un TSAs

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Référence bibliographique [13032]

Morin, Diane, De Mondehare, Laurence, Maltais, Julie, Picard, Isabelle, Moscato, Mélissa et Tassé, Marc J. 2014. «Différences entre les niveaux de stress de parents d’enfants ayant ou non une DI ou un TSA ». Revue francophone de la déficience intellectuelle, vol. 25, p. 81-96.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise [...] à vérifier dans un premier temps s’il existe, comme le suggère la littérature, des différences quant au stress parental entre les quatre groupes suivants: parents d’enfants sans DI [déficience intellectuelle] ni TSA [trouble du spectre de l’autisme] (Groupe 1); parents d’enfants ayant une DI (Groupe 2); parents d’enfants ayant un TSA (Groupe 3); et parents d’enfants ayant à la fois une DI et un TSA (Groupe 4). […] On veut également vérifier si les comportements problématiques sont plus souvent présents, du Groupe 1 au Groupe 4, les comportements problématiques ayant été associés au stress parental et le phénotype comportemental des enfants ayant un TSA étant généralement reconnu comme étant plus perturbateur que celui des enfants ayant une DI uniquement. Les différences intergroupes sont également examinées concernant les comportements adaptatifs et les compétences sociales des enfants.» (p. 82-83)

Questions/Hypothèses :
«On postule ici que le stress parental augmente de façon linéaire, du Groupe 1 au Groupe 4.» (p. 82)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cent quarante-quatre (144) parents répartis entre quatre groupes ont participé à l’étude: les parents avec un enfant n’ayant pas de diagnostic de DI ou de TSA (Groupe 1; n=51); les parents avec un enfant ayant un diagnostic de DI (Groupe 2; n=32); les parents avec un enfant ayant un diagnostic de TSA (Groupe 3; n=18); les parents avec un enfant ayant à la fois un diagnostic de DI et de TSA (Groupe 4; n=43). Parmi ces enfants, 76 (52,8%) sont des garçons et 68 (47,2%) sont filles. Ils ont entre 5 et 14 ans, la moyenne d’âge étant 8.6 ans.» (p. 83)

Instruments :
- Grille d’évaluation comportementale pour enfants Nisonger version parents
- Échelle québécoise de comportements adaptatifs
- Indice de Stress Parental (ISP)
- Family Support Scale

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Tel que formulé dans notre hypothèse, les parents dont les enfants se développent normalement sont ceux qui vivent le moins de stress parental. Le niveau de stress parental augmente par la suite de façon linéaire et les différences entre chacun des groupes (sans DI ni TSA; DI; TSA; DI et TSA) sont significatives puisque la variance expliquée s’exprime entièrement par sa composante linéaire. […] Il convient de mentionner que des différences significatives n’ont pu être observées entre les groupes concernant quatre sous-tests de l’ISP et que ces quatre sous-tests sont tous issus du domaine des stresseurs associés au parent. Les groupes diagnostiques expliquent une proportion plus importante de la variance du stress parental associé aux caractéristiques de l’enfant qu’à celui relié aux caractéristiques du parent. […] Un dernier point qu’il importe de souligner concerne le nombre de soutiens disponibles et la perception parentale de l’utilité de ces soutiens. Les parents dont les enfants présentent une DI et un TSA sont ceux qui vivent le plus de stress parental et qui bénéficient du plus grand nombre de soutiens tout en étant ceux qui en sont les moins satisfaits.» (p. 88-90)