De la banlieue à la ville centre: déterminants de la mobilité résidentielle des banlieusards de Montréal

De la banlieue à la ville centre: déterminants de la mobilité résidentielle des banlieusards de Montréal

De la banlieue à la ville centre: déterminants de la mobilité résidentielle des banlieusards de Montréal

De la banlieue à la ville centre: déterminants de la mobilité résidentielle des banlieusards de Montréals

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Référence bibliographique [12987]

Marois, Guillaume et Bélanger, Alain. 2013. «De la banlieue à la ville centre: déterminants de la mobilité résidentielle des banlieusards de Montréal ». Revue canadienne de recherche urbaine / Canadian Journal of Urban Research, vol. 22, no 2, p. 45-68.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de la présente étude est d’identifier les déterminants de la mobilité entre la banlieue et la ville centre dans la région métropolitaine de Montréal.» (p. 46)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Nos analyses portent sur l’ensemble des municipalités de banlieue et utilisent les données du Recensement de 2006.» (p. 46)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«L’âge et la structure familiale sont des déterminants incontournables de la mobilité de la banlieue vers la ville centre: les résultats de nos analyses confirment l’attrait qu’exerce la ville centre, Montréal dans notre cas, chez les jeunes et les célibataires. […] D’un côté, les célibataires sont peu nombreux à migrer de Montréal vers la banlieue, alors qu’ils sont surreprésentés dans le flux inverse. De l’autre côté, les jeunes familles sont nombreuses à quitter la ville centre pour la banlieue, alors que très peu font le trajet contraire. La combinaison des flux et contre-flux entre la ville centre et la banlieue contribue donc à amplifier la concentration géographique de la population selon l’âge et la structure familiale.» (p. 61) «En somme, la ville centre peut être considérée comme un lieu de transition pour plusieurs personnes. Pour les jeunes et les célibataires, c’est l’endroit pour terminer les études, trouver un premier travail et rencontrer son conjoint. Conformément à la perspective du cycle de vie, ceux-ci la quitteront lorsqu’ils seront professionnellement stables et seront à l’étape de fonder une famille. Montréal voit également arriver chaque année sur son territoire un très important contingent d’immigrants (Ministère de l’Immigration et des communautés culturelles 2012).» (p. 61-62)