Enfants de la Loi 101 et parcours scolaires linguistiques : le récit des jeunes issus de l’immigration à Montréal

Enfants de la Loi 101 et parcours scolaires linguistiques : le récit des jeunes issus de l’immigration à Montréal

Enfants de la Loi 101 et parcours scolaires linguistiques : le récit des jeunes issus de l’immigration à Montréal

Enfants de la Loi 101 et parcours scolaires linguistiques : le récit des jeunes issus de l’immigration à Montréals

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Référence bibliographique [12983]

Magnan, Marie-Odile et Darchinian, Fahimeh. 2014. «Enfants de la Loi 101 et parcours scolaires linguistiques : le récit des jeunes issus de l’immigration à Montréal ». Revue des sciences de l’éducation de McGill / McGill Journal of Education, vol. 49, no 2, p. 373-398.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article aborde l’expérience scolaire et les logiques d’orientation des jeunes issus de l’immigration qui ont dû fréquenter l’école québécoise francophone et qui ont poursuivi des études postsecondaires à Montréal en anglais.» (p. 373)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans l’ensemble, le corpus comprend 30 entrevues dont 14 menées auprès de jeunes qui ont opté pour le postsecondaire francophone et 16, pour le postsecondaire anglophone. Dans cet article plus spécifiquement, le corpus analysé comprend 16 jeunes issus de l’immigration qui ont fréquenté une institution postsecondaire anglophone (que ce soit au niveau cégep ou universitaire) à Montréal.» (p. 381)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Une culture d’orientation émerge des témoignages livrés par les jeunes, une culture véhiculée à la fois par leurs parents, leurs pairs et par les acteurs scolaires qui les entourent. D’abord, le choix de l’école primaire et secondaire en français semble être un choix qui va de soi pour leurs parents ; une acceptation globale de la Loi 101 ressort de l’ensemble des entrevues […]. D’emblée, une logique stratégique des parents émerge à travers le discours des jeunes. Cette logique semble se manifester d’abord au secondaire alors que plusieurs parents du corpus optent pour le secteur francophone privé ou le secteur francophone public avec des programmes particuliers (telles que les écoles à vocation internationale). Lorsque vient le temps de choisir le cégep, les parents valorisent le choix d’une institution anglophone afin de préparer leurs enfants au marché du travail canadien – un marché auquel ils se sont vus confrontés dans les années qui ont suivi leur immigration […].» (p. 386)