Situations à risque de victimisation perçues par les femmes victimes de violence conjugale ayant quitté le conjoint
Situations à risque de victimisation perçues par les femmes victimes de violence conjugale ayant quitté le conjoint
Situations à risque de victimisation perçues par les femmes victimes de violence conjugale ayant quitté le conjoint
Situations à risque de victimisation perçues par les femmes victimes de violence conjugale ayant quitté le conjoints
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Référence bibliographique [12978]
Lubamba Kasadi, Philomène. 2000. «Situations à risque de victimisation perçues par les femmes victimes de violence conjugale ayant quitté le conjoint». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de criminologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «À travers cette étude ayant pour thème la perception des femmes victimes de violence conjugale ayant quitté leur conjoint quant aux situations à risque de victimisation qu’elles identifient comme ayant pris place au cours de leur relation et qui peut-être subsistent au-delà de la séparation, notre objectif était d’identifier la perception des situations à risque de victimisation demeurant par les femmes victimes de violence conjugale afin de les connaître, de les analyser et d’y trouver, éventuellement, des solutions dans leur gestion par les postes de police de Verdun.» (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon compte «quinze […] femmes victimes de violence conjugale qui ne cohabitaient pas avec leurs conjoints au moment de la recherche.» (p. ii)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Principalement, […] ces femmes ont connu des expériences personnelles entraînant un vécu difficile de violence conjugale sous diverses formes: violence physique, psychologique, verbale, économique, sexuelle [...]. [Elles] identifient des situations où elles craignent d’être victimisée[.] [D]ans le groupe des femmes qui vivent un sentiment d’insécurité, il a été constaté qu’elles ne sont pas passives face aux situations à risque de victimisation. Elles recherchent de l’aide et s’organisent en tenant compte des différentes ressources disponibles dans leur milieu. Elles développent aussi des stratégies de protection pour leurs enfants, d’abord, et pour elles-mêmes, ensuite. [À] l’opposé, les femmes […] qui disent se sentir en sécurité, ne développent aucune stratégie, car elles n’éprouvent aucune crainte par rapport à leur sécurité. Le conjoint n’est alors pas considéré violent comme elles le rapportent[.] [L]a perception des situations à risque par les femmes victimes de violence conjugale à des effets sur la qualité et le mode de leur vie, ainsi que sur leurs enfants. Ces effets sont pour une grand part négatif[.] [P]our la majorité des femmes, la police répond au besoin de protection physique qu’elles ressentent pour elles même et leurs enfants, certaines, par contre, restent ambivalentes face à cette question et, pour d’autres enfin, la police ne semble pas du tout une réponse à leurs attentes dans ces situations de violence conjugales.» (p. ii-iv)