La maternité aux âges élevés : une analyse des trajectoires féminines au 18e siècle canadien
La maternité aux âges élevés : une analyse des trajectoires féminines au 18e siècle canadien
La maternité aux âges élevés : une analyse des trajectoires féminines au 18e siècle canadien
La maternité aux âges élevés : une analyse des trajectoires féminines au 18e siècle canadiens
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Référence bibliographique [12969]
Lewis, Cynthia. 2014. «La maternité aux âges élevés : une analyse des trajectoires féminines au 18e siècle canadien». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : «Ce présent mémoire examine la probabilité qu’une Canadienne française née entre 1700-1749 et mariée fasse l’expérience d’au moins une naissance au cours de la quarantaine, en tenant compte des particularités de la trajectoire individuelle, des caractéristiques familiales et du contexte historique.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise le Registre de la population du Québec ancien (RPQA). Ce registre contient des actes de baptêmes, de mariages et de sépulture. L’échantillon compte «14 727 femmes à risque d’une maternité entre 40 et 49 ans […]» (p. i)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Nos analyses confirment que […] 62 % [des femmes] donnent naissance après l’âge de 40 ans. Selon les différentes trajectoires féminines, des disparités tangibles se manifestent dans le fait d’enfanter à un âge avancé. Nos résultats suggèrent que la possibilité qu’une femme accouche dans la quarantaine est positivement associée à un ensemble de facteurs liés à son parcours de vie: une première union entre l’âge de 20 et de 24 ans, un conjoint du même âge ou un conjoint plus jeune, une union continue (ou sans décès du conjoint) jusqu’à 40 ans ou passé cet âge, un enfant précédent non survivant et un historique familial dans lequel la mère de cette femme et au moins l’une de ses sœurs ont donné naissance à un âge avancé. De plus, l’intensité du phénomène de la maternité tardive diminue de manière perceptible au court du temps, particulièrement chez les cohortes de femmes ayant accouché après 1765. La vie en milieu ‘urbain’ influence également de manière négative les chances d’enfanter à un âge avancé. […] Les résultats obtenus témoignent de la forte contribution des Canadiennes françaises en matière de fécondité tardive en contexte naturel.» (p. i)