La transmission intergénérationnelle et relation au milieu scolaire en disapora : le cas de la communauté tamoule de Montréal

La transmission intergénérationnelle et relation au milieu scolaire en disapora : le cas de la communauté tamoule de Montréal

La transmission intergénérationnelle et relation au milieu scolaire en disapora : le cas de la communauté tamoule de Montréal

La transmission intergénérationnelle et relation au milieu scolaire en disapora : le cas de la communauté tamoule de Montréals

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Référence bibliographique [12960]

Lenoir-Achdjian, Annick. 2008. «La transmission intergénérationnelle et relation au milieu scolaire en disapora : le cas de la communauté tamoule de Montréal». Dans Familles migrantes au gré des ruptures : Tisser la transmission , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi, Bolzman, Claudio et Lahlou, Mohamed, p. 164-182. Lyon (France): Éditions L’interdisciplinaire.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce texte s’intéresse «à la problématique de l’interaction parent immigrants-enfants à la double lueur des processus de socialisation en diaspora et dans la société de résidence.» (p. 165)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cette étude est basée sur la participation de 19 Tamouls (huit hommes et onze femmes) et de onze intervenants œuvrant au sein d’établissement des services sociaux et de santé.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Nos données de recherche signalent la présence d’un réel malaise dans la communauté tamoule. Les parents expriment de fait abondamment leurs inquiétudes quant à leur relation avec leurs jeunes, quant à l’échec perçu du processus de transmission des principaux marqueurs de l’identité tamoule (langue, respect, discipline, moralité) et donc, quant à leurs compétences en tant que parents dans une société étrangère aux valeurs comprises comme étant si différentes des valeurs tamoules, mais aux mécanismes de socialisation plus efficaces que celles en cours dans la communauté. De ce fait, les parents d’origine tamoule adoptent des stratégies de résistance envers ce qui est ressenti comme une ingérence de l’espace public dans le champ privé, soit la socialisation des jeunes. Toutefois, si le malaise des parents est bien réel, les résultats […] ne permettent pas d’affirmer que les jeunes Tamouls présentent davantage de problèmes de comportement que les jeunes Québécois ou appartenant à d’autres groupes ethniques. [I]l apparait très clairement que si les stratégies adoptées par les parents s’appuient sur des espaces symboliques porteurs de sens aux yeux des parents: l’école anglophone, les écoles tamoules du samedi, les espaces associatifs religieux, la famille, élargie, ces mêmes espaces n’ont pas la force symbolique aux yeux des jeunes à qui on les impose.» (p. 179)