Peuplement et crise d’émigration

Peuplement et crise d’émigration

Peuplement et crise d’émigration

Peuplement et crise d’émigrations

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Référence bibliographique [12943]

Lechasseur, Antonio. 1993. «Peuplement et crise d’émigration». Dans Histoire du Bas-Saint-Laurent , sous la dir. de Jean-Charles Fortin et Lechasseur, Antonio, p. 177-222. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans le présent chapitre nous examinerons successivement le mouvement des effectifs de population à l’échelle de la région [du Bas-Saint-Laurent] et des sous-régions, leur répartition sur le territoire, les composantes de la croissance (natalité, mortalité et migrations), et les principaux éléments de la structure démographique de 1831 à 1891.» (p. 179)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteur se base sur des recensements, des registres de mariages et d’autres sources premières datant de l’époque.

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Réflexion critique

3. Résumé


«Le XIXe siècle nous est apparu comme une période importante de peuplement. La région voit sa population augmenter de façon significative de 1831 à 1881. L’oekoumène, l’espace habité, progresse considérablement grâce au niveau élevé de l’accroissement naturel et, dans une moindre mesure, de certains apports migratoires jusqu’au début des années 1870. Même si la colonisation est active pendant tout le siècle, une importante cassure se produit entre 1871 et 1881: le système qui jusque-là retenait les excédents générés par un régime démographique caractérisé par une fécondité très élevée, évacue désormais une énorme quantité de ses effectifs. Les gens partent en direction des États-Unis. […] S’il y a rupture des soldes migratoires, les comportements démographiques – natalité, nuptialité – vont se prolonger. Ces comportements de nature socioculturelle prenant leurs racines au sein de la structure familiale vont continuer, jusque tard au XXe siècle, à produire des excédents considérable que ni la structure agraire de l’époque ni l’armature urbaine embryonnaire ne peuvent totalement absorber. Un tel régime démographique se traduit dans le contexte bas-laurentien par un très haut degré de mobilité géographique […].» (p. 221-222)