Instabilité des unions libres : Une analyse comparative des facteurs démographiques
Instabilité des unions libres : Une analyse comparative des facteurs démographiques
Instabilité des unions libres : Une analyse comparative des facteurs démographiques
Instabilité des unions libres : Une analyse comparative des facteurs démographiquess
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Référence bibliographique [12940]
Le Bourdais, Céline, Lapierre-Adamcyk, Évelyne et Roy, Alain. 2014. «Instabilité des unions libres : Une analyse comparative des facteurs démographiques ». Recherches Sociographiques, vol. 55, no 1, p. 53-78.
Intentions : «Cet article porte sur la signification de l’union libre analysée à travers le prisme de l’instabilité conjugale.» (p. 53)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur les données de l’Enquête sociale générale réalisée par Statistique Canada en 2006.
Instruments : Sondage
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«La progression soutenue de l’union libre et le fait qu’elle constitue de façon croissante non plus seulement une voie d’entrée dans la vie conjugale mais un cadre dans lequel avoir et élever des enfants forcent à s’interroger sur la signification que revêt dorénavant cette forme d’union conjugale. L’union libre est-elle en voie de se substituer au mariage et peut-on supposer que la nature de l’engagement que les conjoints cohabitants prennent l’un à l’égard de l’autre s’apparente à celle des conjoints mariés, une fois atteinte une durée minimale de vie commune ou lors de la naissance d’un enfant dans l’union?» (p. 54) «Dans une perspective comparative, on montre que l’union libre, plus répandue au Québec, y est plus stable qu’ailleurs au Canada, où la popularité du mariage est plus intense. Partout au Canada, le mariage tend à réduire l’instabilité parmi les couples dont la vie conjugale s’est amorcée par une union libre, et ce, de façon plus importante que l’arrivée d’un enfant. De plus, on observe que ce n’est qu’après une durée de vie commune assez longue que les conjoints de fait qui ont un enfant se rapprochent des couples mariés.» (p. 53)