La typologie de la violence conjugale de Johnson : quand une contribution proféministe risque d’être récupérée par le discours masculiniste et antiféministe

La typologie de la violence conjugale de Johnson : quand une contribution proféministe risque d’être récupérée par le discours masculiniste et antiféministe

La typologie de la violence conjugale de Johnson : quand une contribution proféministe risque d’être récupérée par le discours masculiniste et antiféministe

La typologie de la violence conjugale de Johnson : quand une contribution proféministe risque d’être récupérée par le discours masculiniste et antiféministes

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Référence bibliographique [12924]

Lapierre, Simon et Côté, Isabelle. 2014. «La typologie de la violence conjugale de Johnson : quand une contribution proféministe risque d’être récupérée par le discours masculiniste et antiféministe ». Intervention, no 140, p. 69-79.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce «[t]exte d’opinion port[e] sur les dérives idéologiques possibles découlant de l’utilisation de la typologie de la violence conjugale de Michael P. Johnson.» (p. 69)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Dans un contexte où la typologie de la violence conjugale élaborée par le sociologue Michael P. Johnson ainsi que les termes ''terrorisme intime'' et ''violence situationnelle'' occupent une place de plus en plus importante dans les politiques et les pratiques d’intervention sociale et judiciaire, il s’avère important d’examiner les dérives qui peuvent découler d’une mauvaise compréhension ou d’une mauvais utilisation de cette typologie […] considérant une certaine marginalisation du discours féministe, le risque de récupération de certains éléments de la typologie par le discours masculiniste et antiféministe semble bien réel. Ce fait peut avoir des impacts importants sur le financement, l’organisation et la livraison des services dans ce domaine[.] En effet, les travaux de Johnson ne remettent pas en question l’analyse féministe de la violence conjugale, bien au contraire. Il s’avère donc nécessaire de dénoncer le discours masculiniste et antiféministe, lorsqu’il est présent dans les médias ou dans les sphères universitaire et politique, mais il est également important d’outiller les intervenants pour qu’ils puissent cerner le discours masculiniste et mieux comprendre ses impacts.» (p. 76)