Étude longitudinale du fonctionnement social et cognitif en relation avec les symptômes dépressifs des adolescents dans le contexte de la transition primaire-secondaire

Étude longitudinale du fonctionnement social et cognitif en relation avec les symptômes dépressifs des adolescents dans le contexte de la transition primaire-secondaire

Étude longitudinale du fonctionnement social et cognitif en relation avec les symptômes dépressifs des adolescents dans le contexte de la transition primaire-secondaire

Étude longitudinale du fonctionnement social et cognitif en relation avec les symptômes dépressifs des adolescents dans le contexte de la transition primaire-secondaires

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Référence bibliographique [12922]

Lanson, Amélie. 2014. «Étude longitudinale du fonctionnement social et cognitif en relation avec les symptômes dépressifs des adolescents dans le contexte de la transition primaire-secondaire». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le premier [article de cette thèse] a pour objectif d’examiner, entre la sixième année du primaire et la deuxième année du secondaire, l’évolution des symptômes dépressifs, de la perception de soutien social et des distorsions cognitives des adolescents, de déterminer la direction du lien entre les variations des symptômes dépressifs et de perception de soutien, et enfin, de vérifier les effets du sexe et des distorsions cognitives sur le sens de cette relation.» (p. ix)

Questions/Hypothèses :
«Nous anticipons une augmentation plus marquée des symptômes dépressifs, de même qu’une variation plus importante de la perception de soutien social chez les filles que chez les garçons. Les distorsions cognitives devraient également diminuer chez les deux sexes. […] Il est attendu que la relation entre [les symptômes dépressifs et la perception de soutien] soit significative dans les deux sens, mais que la relation prédictive de variation de soutien social vers les symptômes dépressifs prédomine sur celle de variation des symptômes dépressifs vers la perception de soutien. […] Nous postulons que la relation de variation de soutien social vers les symptômes dépressifs soit plus importante chez les filles que chez les garçons, de même que chez le groupe d’adolescents présentant un niveau élevé, plutôt que faible, de distorsions cognitives.» (p. 52-53)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette étude longitudinale est réalisée auprès d’élèves québécois francophones suivis depuis la sixième année primaire jusqu’en deuxième secondaire. L’échantillon initial se compose de 499 élèves (262 garçons et 237 filles) inscrits en sixième année et âgés entre 10 et 13 ans (M=11,22, ÉT=0,45). Ils sont répartis dans 12 écoles primaires au Temps 1 et dans 33 écoles secondaires au temps 2 et 3.» (p. 53)

Instruments :
- Inventaire de dépression de Beck, deuxième édition
- Échelle des Attitudes Dysfonctionnelles
- Perceived Social Support-Friends
- Questionnaire de dépistage d’élèves à risque de décrochage scolaire
- Échelle d’attitudes négatives face à l’enseignant du Behavior Assessment System for Children – Self-Report of Personality

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats de ce premier article (Lanson et Marcotte, 2011) révèlent que la transition primaire-secondaire est associée chez les adolescents à une diminution marquée de la perception de soutien des adultes significatifs (parents et enseignants), et que celle-ci contribuerait davantage à l’augmentation des symptômes dépressifs au début de l’adolescence que la diminution de la perception de soutien des amis. Toutefois, les résultats ne [sic] permettent de conclure à la présence d’un effet modérateur du sexe ou des distorsions cognitives dans la relation prédictive, bien que des différences sexuelles soient trouvées pour l’ensemble des variables à l’étude (sauf la perception de soutien parental) et qu’un lien significatif soit observé entre les symptômes dépressifs et les distorsions cognitives, ainsi qu’entre la perception de soutien social et les distorsions cognitives.» (p. ix)