Service auprès des femmes victimes de violence et services de protection de la jeunesse

Service auprès des femmes victimes de violence et services de protection de la jeunesse

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Service auprès des femmes victimes de violence et services de protection de la jeunesses

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Référence bibliographique [12912]

Laflamme, Michel K. 2014. «Service auprès des femmes victimes de violence et services de protection de la jeunesse». Dans Familles et pratiques sociales : l’approche-médiation : postures et initiatives , sous la dir. de Michel K. Laflamme et Piovesan, Joëlle, p. 171-179. Lyon (France): Presses de l’Université Laval; Chronique sociale.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Après avoir dressé un bref portrait statistique de l’état de la violence conjugale au Québec, l’auteur explique le fonctionnement des deux instances que sont les centres jeunesse et les maisons d’hébergement. Il insiste sur les rôles de chacune de ces instances en lien avec la situation des femmes et les enfants victimes et témoins de violence conjugale. Ensuite, l’auteur expose en quoi l’Approche-médiation provoquent de nombreux effets positifs dans le cadre de l’intervention de cette clientèle.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«[D]es discussions importantes se sont faites entre les partenaires sur la pertinence pour le CJCA [Centre jeunesse Chaudière-Appalaches] de recourir systématiquement à l’Approche-médiation à l’étape d’évaluation de la compromission de la sécurité ou du développement de l’enfant ou à l’étape d’application des mesures de protection par la Direction de la protection de la jeunesse […] La perspective de l’établissement était d’habiliter les parents dans la lecture des besoins de leur enfant et dans l’analyse de la situation compromettant sa sécurité ou son développement […] Cette approche de médiation (ou, plus justement, de négociation sur intérêts, puisque l’intervenant-médiateur conserve le pouvoir final de décision si le choix des options n’assure pas la sécurité ou le développement de l’enfant) était parfois contesté par les maisons d’hébergement, pour qui la mise en présence de la mère et du conjoint violent en vue de l’expression de leurs besoins constituait une méconnaissance de la problématique de violence et empêchait généralement les mères de s’exprimer librement, par crainte de représailles du conjoint agresseur. Les discussions entre les parties ont permis de constater que l’Approche-médiation n’était alors pas nécessairement à écarter mais devait parfois s’actualiser différemment, par exemple en effectuant l’identification des besoins avec les personnes concernées sans les mettre en présence» (p. 178).