Facteurs de risque, facteurs de protection et résilience chez des étudiants universitaires québécois

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Facteurs de risque, facteurs de protection et résilience chez des étudiants universitaires québécoiss

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Référence bibliographique [12878]

Jourdan-Ionescu, Colette, Ionescu, Serban, Tourigny, Sarah-Claude P., Hamelin, Anouchka et Wagnild, Gail. 2015. «Facteurs de risque, facteurs de protection et résilience chez des étudiants universitaires québécois». Dans Résilience assistée, réussite éducative et réadaptation , sous la dir. de Francine Julien-Gauthier et Jourdan-Ionescu, Colette, p. 49-63. Actes du colloque «Colloque international sur la résilience : conceptualisation, évaluation et intervention» tenu du 6 au 10 mai 2013 à l’Université Laval. Québec: Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Les objectifs de la présente recherche […] sont les suivants: […] administrer, au Québec, la version française de l’Échelle de résilience et vérifier sa consistance interne; […] déterminer le niveau de résilience individuelle d’étudiants universitaires québécois; […] comparer le niveau de résilience en fonction du genre et du programme d’études; […] étudier les liens entre les facteurs de risque et de protection (individuels, familiaux et environnementaux) et le niveau de résilience individuelle.» (p. 50)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au total, 162 étudiants québécois ont été recrutés: 63 hommes et 99 femmes; 99 en Psychologie (30 hommes et 69 femmes) et 63 en Gestion/Administration (33 hommes et 30 femmes).» (p. 50)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les données recueillies […] permettent de formuler les conclusions suivantes: […] la version française de l’Échelle de résilience de Wagnild et Young a une très bonne consistance interne [et] les scores obtenus par les étudiants québécois les situent au niveau des scores de résilience moyenne selon Wagnild (2009)[.] [L]es hommes ont des scores plus élevés que les femmes [et] les étudiants en Psychologie obtiennent des scores inférieurs à ceux des étudiants en Gestion/Administration[.] [L]es participants québécois ont, en moyenne, vécu peu d’adversités mais profitent d’un nombre élevé de facteurs de protection[.]» (p. 61) Les auteurs remarquent aussi que les «facteurs de protection les plus fréquents présentés par les étudiants québécois […] sont: l’intelligence moyenne ou supérieure, l’ouverture d’esprit, l’auto-attribution des échecs et réussites, la capacité à résoudre les problèmes rencontrés (facteurs individuels), le fait d’avoir bénéficié de bons soins dans l’enfance et d’une bonne éducation, le fait d’avoir des parents ayant bien réussi leur vie, d’avoir bénéficié de bonnes conditions de vie matérielles offertes par la famille (facteurs familiaux) et de bénéficier d’un bon réseau social, de vivre dans un quartier de vie agréable et avoir eu un bon environnement scolaire avant l’université (facteurs environnementaux).» (p. 60-61)