L’examen médical à la suite d’une agression sexuelle : qui sont les enfants qui en bénéficient
L’examen médical à la suite d’une agression sexuelle : qui sont les enfants qui en bénéficient
L’examen médical à la suite d’une agression sexuelle : qui sont les enfants qui en bénéficient
L’examen médical à la suite d’une agression sexuelle : qui sont les enfants qui en bénéficients
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Référence bibliographique [12842]
Guertin, Valérie. 2013. «L’examen médical à la suite d’une agression sexuelle : qui sont les enfants qui en bénéficient». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Intentions : «L’objectif de la présente étude est de vérifier si les enfants qui font l’examen anogénital à la suite du dévoilement d’agression sexuelle sont différents de ceux qui n’en font pas ainsi que de documenter les variables, notamment les caractéristiques de l’enfant, de la famille, de l’agresseur et de l’agression, qui pourraient prédire le fait de compléter cet examen.» (p. iii)
Questions/Hypothèses : «En se basant sur les études antérieures qui portent sur l’examen anogénital, les hypothèses suggérées sont les suivantes: 1) Les filles feront significativement plus d’examens anogénitaux que les garçons, 2) Les enfants victimes d’AS [agression sexuelle] considérée comme étant très sévère feront significativement plus d’examens anogénitaux que ceux victimes d’AS sévère ou moins sévère, 3) Les enfants plus jeunes feront significativement plus d’examens anogénitaux que les enfants plus vieux, 4) Les enfants victimes d’AS extrafamiliale feront significativement plus d’examens anogénitaux que les enfants victimes d’AS intrafamiliale.» (p. 14)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon est composé de 211 enfants âgés de 6 à 13 ans recevant des services au Centre d’expertise Marie-Vincent.» (p. iii)
Instruments : - History of Victimisation Form - Questionnaire sociodémographique
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats indiquent que 164 des 211 enfants ont complété l’examen, ce qui représente 78% de l’échantillon [et] démontrent que les garçons font significativement moins d’examens anogénitaux que les filles. […] Contrairement à ce qui était attendu et aux résultats obtenus dans l’étude de Walsh et al. (2007), l’âge de l’enfant n’influence pas le fait de compléter l’examen. […] En ce qui a trait au type d’agresseur, la présente étude n’a pas trouvé de lien entre l’agression intrafamiliale ou extrafamiliale et l’examen médical.» (p. 31-33) «Une régression logistique binaire révèle que l’absence d’emploi de la mère (RC=6,15), être victime d’une agression sexuelle très sévère (RC=6,02), être victime d’un agresseur adulte (RC=3,43) et provenir d’une famille monoparentale (RC=2,89) contribuent à prédire si l’examen anogénital est réalisé ou pas à la suite du dévoilement. Les résultats confirment que les enfants complètent l’examen surtout afin de trouver des éléments de preuves et que parmi ceux qui pourraient en bénéficier pour leur bien-être, plusieurs ne sont pas rencontrés.» (p. iii)