Le meilleur intérêt de l’enfant dont la garde est contestée : enjeux, contexte et pratiques
Le meilleur intérêt de l’enfant dont la garde est contestée : enjeux, contexte et pratiques
Le meilleur intérêt de l’enfant dont la garde est contestée : enjeux, contexte et pratiques
Le meilleur intérêt de l’enfant dont la garde est contestée : enjeux, contexte et pratiquess
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Référence bibliographique [12825]
Godbout, Élisabeth, Parent, Claudine et Saint-Jacques, Marie-Christine. 2014. «Le meilleur intérêt de l’enfant dont la garde est contestée : enjeux, contexte et pratiques ». Enfances, Familles, Générations, no 20, p. 168-188.
Intentions : «Cet article propose d’examiner trois aspects qui génèrent des débats autour de la question du meilleur intérêt de l’enfant: […] l’indétermination de ce principe, […] son application dans un contexte humainement difficile et délicat et […] son application concrète qui place les juges et les experts devant des choix.» (p. 170)
Questions/Hypothèses : «Quels sont les enjeux entourant le principe de meilleur intérêt de l’enfant? […] Quelles sont les caractéristiques des situations qui se retrouvent à être expertisées ou débattues en cour? […] Comment ce principe est-il évalué concrètement; quel poids est accordé à différents critères examinés par les juges et les experts?» (p. 168)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les auteurs se basent sur une recension d’écrits. L’échantillon compte 24 textes.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Selon les auteures, «[d]éterminer le meilleur intérêt de l’enfant dans une évaluation de garde ou dans un jugement équivaut à manipuler un concept flou et changeant dans un contexte où la science n’offre pas un garde-fou permettant d’éviter de se référer au sens commun ou à de grands principes généraux. Ces grands principes témoignent des représentations personnelles du meilleur intérêt de l’enfant de ceux qui ont à faire des recommandations ou à prendre des décisions cruciales pour ces familles, soit les juges et les experts. Ces personnes sont aussi porteuses des représentations des groupes sociaux et des organisations auxquels elles appartiennent, ce qui entretient une certaine régularité dans les processus décisionnels (Théry, 1993). Ainsi, au-delà des prises de position individuelles, il semble pertinent de s’attarder aux grandes tendances qui sous-tendent actuellement les décisions et recommandations concernant la garde et les droits d’accès. Il serait intéressant d’observer, dans des cas réels de décisions pour la garde et les droits d’accès, quels sont les éléments déterminants malgré la présence de différents facteurs en compétition et quels principes sous-tendent ces éléments déterminants. Par exemple, l’accès maximal aux deux parents est-il préférable à une certaine stabilité physique de l’enfant, et si oui, dans quelles conditions?» (p. 181-182)