Comparaison d’hommes présentant des comportements violents envers leur conjointe et d’hommes ayant commis un homicide conjugal, en fonction du contact avec la réalité et des mécanismes de défenses

Comparaison d’hommes présentant des comportements violents envers leur conjointe et d’hommes ayant commis un homicide conjugal, en fonction du contact avec la réalité et des mécanismes de défenses

Comparaison d’hommes présentant des comportements violents envers leur conjointe et d’hommes ayant commis un homicide conjugal, en fonction du contact avec la réalité et des mécanismes de défenses

Comparaison d’hommes présentant des comportements violents envers leur conjointe et d’hommes ayant commis un homicide conjugal, en fonction du contact avec la réalité et des mécanismes de défensess

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Référence bibliographique [12822]

Girard, Véronique. 2002. «Comparaison d’hommes présentant des comportements violents envers leur conjointe et d’hommes ayant commis un homicide conjugal, en fonction du contact avec la réalité et des mécanismes de défenses». Mémoire de maîtrise, Trois-Rivière (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude vise à comparer deux groupes d’individus présentant tous un trouble de personnalité limite. Le premier groupe est constitué d’hommes qui commettent des comportements violents envers leur conjointe […] et le deuxième est composé d’hommes qui ont tué leur conjointe». (p.ii)

Questions/Hypothèses :
«Hypothèse 1: a) Comparativement aux individus limites violents n’ayant pas commis d’homicide conjugal, les individus qui ont commis un homicide utiliseront des défenses plus primaires (clivage, identification projective) que des défenses de niveau évolué (dévalorisation, déni, idéalisation). b) De plus, les individus du groupe ayant commis un homicide auront un Lambda (L) plus élevé au Rorschach, signifiant qu’ils sont plus rigides et défensifs. Hypothèse 2 : Comparativement aux individus limites violents qui n’ont pas commis d’homicide conjugal, les individus limites qui ont commis un homicide conjugal présenteront un contact avec la réalité plus pauvre, une perception de la réalité peu conventionnelle [...], davantage de distorsions cognitives et perceptuelles [...] ainsi que plus de troubles de la pensée [...]. Hypothèse 3 : Comparativement aux individus limites qui commettent des comportements violents, les individus limites qui ont commis un homicide conjugal présenteront davantage d’impulsivité [...]. Hypothèse 4 : Comparativement aux individus limites qui commettent des comportements violents, les individus limites qui ont commis un homicide conjugal manifesteront plus de contrôle et d’autoritarisme (PER) dans leurs relations interpersonnelles.» (p. 33-34)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Cette étude a été réalisée avec la participation de 28 hommes. Le premier groupe se compose de 14 participants. Ceux-ci ont dû commettre au moins un acte physique violent (sans homicide conjugal) envers leur partenaire pour être retenus dans la recherche. Ces individus ont été recrutés à Accord-Mauricie, un centre de Trois-Rivières venant en aide aux hommes qui commettent des comportements violents et à CAHO (Centre d’aide pour hommes oppresseurs) de la région de Lanaudière. Les participants de ce groupe sont âgés de 26 à 46 ans avec une moyenne de 35,2 ans. Le deuxième groupe est également constitué de 14 participants. Ces individus sont incarcérés pour avoir commis un homicide conjugal. Ils sont recrutés dans le centre de détention fédéral Ste-Anne-des-Plaines.» (p. 36)

Instruments :
- Structured Clinical Interview for DSM-III-R, SCID I et II
- Test de Rorschach
- Questionnaire socio-démographique

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats obtenus démontrent que les individus qui commettent des comportements violents utilisent la dévalorisation significativement plus que les individus qui ont commis un homicide conjugal. Par contre, il n’existe aucune différence significative entre les individus des deux groupes quant aux autres défenses utilisées, au contact avec la réalité, à l’impulsivité et à l’autoritarisme dans la relation. Des observations sur la méthode ont permis de constater les raisons pour lesquelles il y a peu de résultats significatifs. Même si la plupart des résultats ne sont pas significatifs entre les groupes, les individus obtiennent des résultats différents des normes établies par Exner (1995) dans la plupart des cas. Ceci indique qu’il y a effectivement des caractéristiques qui les différencie de la population générale.» (p. 65)