Migrer, cuisiner et manger dans un espace social alimentaire transculturel : le cas d’immigrants de première génération à Montréal
Migrer, cuisiner et manger dans un espace social alimentaire transculturel : le cas d’immigrants de première génération à Montréal
Migrer, cuisiner et manger dans un espace social alimentaire transculturel : le cas d’immigrants de première génération à Montréal
Migrer, cuisiner et manger dans un espace social alimentaire transculturel : le cas d’immigrants de première génération à Montréals
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Référence bibliographique [12811]
Girard, Alain. 2013. «Migrer, cuisiner et manger dans un espace social alimentaire transculturel : le cas d’immigrants de première génération à Montréal». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Cette thèse porte sur les pratiques alimentaires et les significations qu’octroient des immigrants de première génération à la cuisine ainsi qu’aux actes de manger et de partager de la nourriture.» (p. xi)
Questions/Hypothèses : «[P]ourquoi certains individus accordent-ils de l’importance et donnent-ils du sens à ce qu’ils mangent et aux manières qu’ils ont de préparer et de consommer des nourritures?» (p. 35)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon qualitatif compte 107 immigrants de première génération à Montréal qui ont participé à des entrevues de groupes. L’échantillon quantitatif compte 184 immigrants de première génération.
Instruments : - Guide d’entretien semi-directif de groupe - Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse de contenu Analyse statistique
3. Résumé
Un des chapitres de cette étude «analyse les principaux facteurs responsables des transformations des pratiques alimentaires et de l’adaptation des modèles alimentaires des immigrants. [Il] montre que ces facteurs sont les contraintes financières, les contraintes temporelles, les demandes des enfants pour l’adoption de nouveaux plats et les divers contacts avec les autres modèles alimentaires de l’espace social alimentaire transculturel. [Un autre chapitre] porte spécifiquement sur les significations de la cuisine et de l’acte social de manger. Nous montrons comment les repas sont des architectes de la famille. Ils la construisent néanmoins d’une manière ambivalente, d’une part, comme un espace où les rapports sont fondés entre autres sur les émotions, le partage des sensations et la reconnaissance mutuelle de la famille comme unité cohésive et, d’autre part, comme un ‘construit idéologique’. [Un autre chapitre] analyse la répartition des tâches reliées à l’alimentation entre les hommes et les femmes […]. Les résultats montrent que les femmes réalisent la majorité des tâches la plupart du temps. Cependant, ces femmes accordent moins de temps à ces tâches après la migration et les hommes s’impliquent un peu plus, mais, au final, les unités familiales passent moins de temps à la réalisation de ces tâches.» (p. xi)