La parentalité chez les ''jeunes adultes en difficulté'' comme tremplin vers l’accession à l’autonomie adulte

La parentalité chez les ''jeunes adultes en difficulté'' comme tremplin vers l’accession à l’autonomie adulte

La parentalité chez les ''jeunes adultes en difficulté'' comme tremplin vers l’accession à l’autonomie adulte

La parentalité chez les ''jeunes adultes en difficulté'' comme tremplin vers l’accession à l’autonomie adultes

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Référence bibliographique [12810]

Gilbert, Sophie. 2015. «La parentalité chez les ''jeunes adultes en difficulté'' comme tremplin vers l’accession à l’autonomie adulte». Dans Les précarités dans le passage à l’âge adulte au Québec , sous la dir. de Sylvain Bourdon et Bélisle, Rachel, p. 93-113. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’étude est consacrée à «l’inscription sociale par le biais du statut de parent, et plus précisément, la quête d’autonomie sous-jacente à la parentalité chez les jeunes en difficultés.» (p. 95)

Questions/Hypothèses :
La présente étude est basée sur le questionnement suivant: «Que signifie ‘être parent’ en situation de précarité socioéconomique et psychosociale?» (p. 95)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[Pour mener cette étude], nous avons rencontré trente parents, pères (quatorze) et mères (seize) âgés de 18 à 30 ans […].» (p. 99)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Nos résultats indiquent que la difficulté pour ces jeunes à devenir des parents autonomes, socialement inscrits, pourrait être tributaire de la faille dans l’atteinte progressive de l’autonomie psychique. De fait, les aléas de leur trajectoire infantile associés à leurs revendications actuelles donnent à penser que les questionnements et souffrances de l’enfance sont encore d’actualité, à l’encontre de l’évolution – telle que conceptualisée par la psychanalyse – vers l’autonomie adulte. Ces jeunes apparaissent porteurs d’un manque (une castration), une rupture de l’attachement possiblement prématurée, mais surtout dénuée de sens. Dès lors, la transition vers l’investissement du lien apparaît périlleuse. Les fréquentes ruptures conjugales pourraient sans doute être considérées sous cet angle, mais pour l’heure, notons simplement la persistance de l’investissement des figures parentales malgré la souffrance associée. Même lorsqu’une rupture est vertement désirée, le discours des jeunes, accompagné d’affects douloureux, portera d’emblée sur les figures parentales et les revendications à leur égard.» (p. 109)