L’endettement des familles québécoises : une comparaison Québec, Ontario, Canada
L’endettement des familles québécoises : une comparaison Québec, Ontario, Canada
L’endettement des familles québécoises : une comparaison Québec, Ontario, Canada
L’endettement des familles québécoises : une comparaison Québec, Ontario, Canadas
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Référence bibliographique [12794]
Gauthier, Marc-André. 2015. «L’endettement des familles québécoises : une comparaison Québec, Ontario, Canada ». Données sociodémographiques en bref, vol. 19, no 2, p. 1-10.
Intentions : «[C]et article propose […] de mettre en relation la valeur des dettes avec celle des actifs [des ménages québécois et ontariens].» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données de cet article proviennent principalement de l’Enquête sur la sécurité financière. Cette enquête, réalisée en 1999, 2005 et 2012, a été conçue dans le but de produire une évaluation exhaustive du bilan financier des unités familiales du Canada. Les unités familiales comprennent les personnes seules et les familles économiques. Une famille économique comprend un groupe de personnes apparentées, mariées ou unies civilement qui partagent un même logement (Statistique Canada).» (p. 2)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Le ratio des dettes sur les actifs indique que la situation financière des ménages du Québec ne s’est pas dégradée outre mesure depuis 1999 et que celle-ci se compare avantageusement à celle des ménages ontariens. Les ménages québécois sont certainement plus endettés, mais l’accroissement de la valeur des actifs est venu modérer le poids de cet endettement. Cependant, la valeur des dettes de l’ensemble des ménages du Québec s’est accrue à un rythme plus rapide que celle des avoirs, ce qui vient jeter une ombre sur les perspectives d’avenir. […] Contre toutes attentes, nous avons observé une diminution du ratio dettes/actifs chez les ménages endettés ou ayant une hypothèque qui déclarent moins de 50 000$ de revenus après impôts, soit chez un peu plus du tiers des ménages du Québec. Par rapport à leurs homologues ontariens, ces ménages présentent d’ailleurs un plus faible ratio dettes/actifs lorsqu’ils détiennent une hypothèque. Nous avons aussi pu constater que les plus jeunes ménages québécois présentent sans surprise les plus forts ratios dettes/actifs.» (p. 10)