Pratiques parentales, fréquentation d’amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l’adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexe

Pratiques parentales, fréquentation d’amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l’adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexe

Pratiques parentales, fréquentation d’amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l’adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexe

Pratiques parentales, fréquentation d’amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l’adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexes

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Référence bibliographique [12788]

Gagnon, Valérie. 2013. «Pratiques parentales, fréquentation d’amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l’adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexe». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le premier objectif de cette thèse est de contribuer à clarifier l’étiologie de la consommation problématique à l’adolescence, en examinant comment elle s’articule avec certains facteurs familiaux, comportementaux et affectifs, et avec l’association à des amis déviants et consommateurs, en testant conjointement deux modèles de médiation compétitifs. Le deuxième objectif est de clarifier l’association entre ces différentes dimensions et la symptomatologie dépressive, en testant l’effet modérateur des symptômes dépressifs dans la chaîne médiatrice proposée. Le troisième objectif est de spécifier les particularités pouvant exister entre les garçons et les filles en testant l’effet modérateur du sexe sur cette même chaîne médiatrice.» (p. i)

Questions/Hypothèses :
«[I]l est attendu que l’influence des pratiques parentales au début de l’adolescence (12-13 ans, secondaire 1), c’est-à-dire (a) une faible supervision, (b) l’absence de règlements, (c) un niveau élevé de conflit et (d) une faible communication augmenteront le risque d’association à des amis déviants ou consommateurs à 13-14 ans (secondaire 2), association qui augmentera les risques de présenter une consommation fréquente et problématique à 16-17 ans (secondaires 4 et 5, score combiné). De la même manière, (a) une faible supervision, (b) l’absence de règlements, (c) un niveau élevé de conflit et (d) une faible communication augmenteront le risque de consommation fréquente et problématique à 13-14 ans (secondaire 2), consommation qui augmentera les risques d’association à des amis déviants et consommateurs à 16-17 ans (secondaires 4 et 5, score combiné). […] Deuxièmement, […] [n]ous postulons que la présence de symptômes dépressifs exacerbera les liens entre les différentes variables à l’étude soit 1) entre les pratiques parentales et l’association à des amis déviants/consommateurs et 2) entre l’association à des amis déviants/consommateurs et la consommation problématique pour le modèle basé sur celui de Patterson, de même qu’entre 1) les pratiques parentales et la consommation problématique et 2) entre la consommation problématique et l’association à des amis déviants/consommateurs pour le modèle basé sur celui de Brown. Troisièmement, le modèle de médiation sera testé, de façon exploratoire, séparément pour les garçons et pour les filles afin de déterminer s’il s’applique aux deux sexes de la même manière ou si certaines différences existent.» (p. 68)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données utilisées proviennent d’une cohorte de l’échantillon longitudinal de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement (SIAA) comprenant plus de 3000 jeunes fréquentant des écoles de milieux majoritairement défavorisés du Québec, qui ont été suivis pendant leur secondaire (2003-2007).» (p. i)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Cette étude suggère, de manière cohérente avec la littérature empirique, théorique et clinique, que la symptomatologie dépressive et la consommation problématique se présentent le plus souvent dans un profil plus global de risque sur de multiples dimensions, soit familiale, reliée aux amis et à une initiation précoce de différents comportements problématiques (p. ex., consommation, délinquance). […] À notre connaissance, aucune étude ne s’est spécifiquement intéressée au rôle potentiellement modérateur des symptômes dépressifs sur les liens existant entre les pratiques parentales, l’association à des amis déviants et la consommation problématique. En ce sens, les résultats de cette étude constituent une contribution importante à la littérature. […] Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de favoriser une approche de prévention en sensibilisant les jeunes et leurs familles à l’impact que peuvent avoir les conflits familiaux et la supervision chez les filles et l’encadrement par des règles chez les garçons sur le développement de comportements problématiques tels que la consommation problématique et l’association à des amis déviants.» (p. 155-156)