1. Objectifs

Intentions :
«Notre étude [a] pour objectif de comparer les valeurs et attitudes de trois cohortes de Québécois, les 18-30 ans, les 45-59 ans et les 70 ans et plus, quant aux responsabilités de la famille à l’égard des parents âgés fragilisés, et quant aux recours aux services à domicile pour le soutien de ces parents.» (p. 275)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de 1315 personnes habitant au Québec (sondage téléphonique) et de douze familles (entrevues).

Instruments :
Sondage

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

À la lumière de leurs recherches, les auteurs concluent en écrivant: «[n]’assistons-nous pas ici à l’émergence d’une nouvelle conception de la famille, reposant non plus sur la transmission d’un patrimoine (symbolique et matériel) ou l’éducation de ses membres comme le fut la famille moderne, mais sur le soutien mutuel et l’accompagnement? Que les membres des familles s’échangent des services et s’apportent un soutien mutuel n’est certes pas nouveau; ce qui l’est, c’est envisager la famille (voire la définir) par l’aide et le soutien. À se centrer sur les services que se rendent mutuellement les membres des familles, ceux qui conçoivent les politiques, les chercheurs – et de plus en plus les individus qui en font partie – tendent en effet à définir la famille comme un réseau de soutien. Cette conception ou représentation de la famille est renforcée par les politiques publiques d’aide qui font de la famille un des dispensateurs de services, dont on coordonne l’action avec les intervenants rémunérés.» (p. 281-282)